M. Assaoré Konan Jacques, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique a présenté hier à la presse à Abidjan-Plateau le plan stratégique de développement (PSD 2016-2020).
« Le challenge c’est de trouver des moyens innovants de mobilisation des ressources », a affirmé hier, M. Assaoré Konan Jacques, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique. C’était lors de la conférence de presse qu’il a animée à Abidjan-Plateau, pour présenter le plan stratégique de développement (PSD 2016-2020) qu’il compte mettre a exécution pour bâtir un trésor public plus performant au service de l’émergence de la Côte d’Ivoire. Cette matrice d’actions comprend quatre axes à savoir, accélérer la modernisation des outils et des méthodes de gestion, accroître et pérenniser les capacités de financement de l’Etat ; améliorer la transparence et la gouvernance ; renforcer les capacités opérationnelles et le bien-être social du personnel ; réaliser les réformes institutionnelles et managériales. Elle (la matrice) a pour but entre autres, de mettre à la disposition de l’État les ressources nécessaires au financement de ses besoins, respecter à temps les engagements de l’État et de ses démembrements à travers une gestion rationnelle de la trésorerie ; mettre à la disposition des autorités des outils fiables d’aide à la décision et inspirer davantage confiance aussi bien aux usagers-clients qu’aux partenaires techniques et financiers. Se prêtant au jeu des questions/réponses, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique a fait savoir qu’en 2013, l’Etat disposait de 3200 comptes, toute chose qui ne lui permettait pas de faire efficacement face aux problèmes de trésorerie. C’est ce qui explique l’ouverture d’un compte unique sur lequel sera centralisé l’ensemble des ressources de l’Etat pour plus d’efficacité. Cela permettra à l’Etat d’évaluer ses besoins réels de trésorerie et éviter ainsi la trésorerie voisine. Il a également indiqué que la part des recettes non fiscales au financement du budget des pays développés est de 1/3. Or en Côte d’Ivoire, sur un budget de plus de 6 000 milliards F Cfa, la part des recettes non fiscales représentent 450 milliards de F Cfa. « Notre objectif est de faire en sorte que les recettes non fiscales contribuent au financement du budget de l’Etat », a-t-il précisé ajoutant que sur l388 milliards que le trésor public doit mobiliser en 2016, 670 milliards ont été mobilisés fin juillet conformément au calendrier établi en début d’année. Concernant l’opération de titrisation de l’Etat, il a expliqué qu’un audit des créances de l’Etat a été fait. Ainsi sur 356 milliards 150 milliards de F Cfa ont été retenus et à ce jour, tous les engagements pris ont été tenus. Aussi a-t-il expliqué que les passifs constituent une entorse au circuit normal d’exécution car étant des dépenses engagées sans crédit budgétaire. C’est pourquoi, le paiement des dettes des fournisseurs concernés, c’est-à-dire les passifs se fera lorsque le ministère du budget va trouver les crédits nécessaires pour le faire. En outre, M. Assaoré a assuré que le profil de carrière des agents du Trésor sera respecté avant d’annoncer la mise en place d’un comité de proposition de nominations. Pour conclure, Il a fait savoir qu’à ce jour, la proportion des femmes aux postes de décision au trésor public représente 12% et ce chiffre devra passer à 30 % en 2020.
Rosemonde Kouadio
Légende : L’un des objectifs du directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique est de faire en sorte que l’ensemble des services du trésor soit certifié.
« Le challenge c’est de trouver des moyens innovants de mobilisation des ressources », a affirmé hier, M. Assaoré Konan Jacques, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique. C’était lors de la conférence de presse qu’il a animée à Abidjan-Plateau, pour présenter le plan stratégique de développement (PSD 2016-2020) qu’il compte mettre a exécution pour bâtir un trésor public plus performant au service de l’émergence de la Côte d’Ivoire. Cette matrice d’actions comprend quatre axes à savoir, accélérer la modernisation des outils et des méthodes de gestion, accroître et pérenniser les capacités de financement de l’Etat ; améliorer la transparence et la gouvernance ; renforcer les capacités opérationnelles et le bien-être social du personnel ; réaliser les réformes institutionnelles et managériales. Elle (la matrice) a pour but entre autres, de mettre à la disposition de l’État les ressources nécessaires au financement de ses besoins, respecter à temps les engagements de l’État et de ses démembrements à travers une gestion rationnelle de la trésorerie ; mettre à la disposition des autorités des outils fiables d’aide à la décision et inspirer davantage confiance aussi bien aux usagers-clients qu’aux partenaires techniques et financiers. Se prêtant au jeu des questions/réponses, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique a fait savoir qu’en 2013, l’Etat disposait de 3200 comptes, toute chose qui ne lui permettait pas de faire efficacement face aux problèmes de trésorerie. C’est ce qui explique l’ouverture d’un compte unique sur lequel sera centralisé l’ensemble des ressources de l’Etat pour plus d’efficacité. Cela permettra à l’Etat d’évaluer ses besoins réels de trésorerie et éviter ainsi la trésorerie voisine. Il a également indiqué que la part des recettes non fiscales au financement du budget des pays développés est de 1/3. Or en Côte d’Ivoire, sur un budget de plus de 6 000 milliards F Cfa, la part des recettes non fiscales représentent 450 milliards de F Cfa. « Notre objectif est de faire en sorte que les recettes non fiscales contribuent au financement du budget de l’Etat », a-t-il précisé ajoutant que sur l388 milliards que le trésor public doit mobiliser en 2016, 670 milliards ont été mobilisés fin juillet conformément au calendrier établi en début d’année. Concernant l’opération de titrisation de l’Etat, il a expliqué qu’un audit des créances de l’Etat a été fait. Ainsi sur 356 milliards 150 milliards de F Cfa ont été retenus et à ce jour, tous les engagements pris ont été tenus. Aussi a-t-il expliqué que les passifs constituent une entorse au circuit normal d’exécution car étant des dépenses engagées sans crédit budgétaire. C’est pourquoi, le paiement des dettes des fournisseurs concernés, c’est-à-dire les passifs se fera lorsque le ministère du budget va trouver les crédits nécessaires pour le faire. En outre, M. Assaoré a assuré que le profil de carrière des agents du Trésor sera respecté avant d’annoncer la mise en place d’un comité de proposition de nominations. Pour conclure, Il a fait savoir qu’à ce jour, la proportion des femmes aux postes de décision au trésor public représente 12% et ce chiffre devra passer à 30 % en 2020.
Rosemonde Kouadio
Légende : L’un des objectifs du directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique est de faire en sorte que l’ensemble des services du trésor soit certifié.