Korhogo – Les acteurs locaux impliqués dans la mise en œuvre d’un projet régional de gestion durable des terres et d’adaptation aux changements climatiques dans la commune de Korhogo ont ardemment souhaité sa pérennisation vendredi, à l’occasion d’un atelier de capitalisation marquant sa fin.
La veille, jeudi, des cérémonies officielles de remise aux bénéficiaires des ouvrages réalisés dans le cadre dudit projet avaient été organisées. Il s’agit d’une plantation d’agroforesterie favorisant la reconstitution de 7,7 ha de terre dégradée à Zonguitahaha-Sénoufo et d’une exploitation de trois hectares de maraîchage de contre-saison, partiellement équipé d’un système d’irrigation goutte à goutte à de Kafigué.
Aux dires des acteurs et bénéficiaires, ces réalisations ont permis d’apprendre à restaurer les sols dégradés dans le premier village, ce qui constitue une adaptation au phénomène menaçant du changement climatique sur l’agriculture. Dans le second, le projet Cilss a eu pour résultat (principal) d’enseigner aux bénéficiaires à maîtriser les techniques d’irrigation. Dans les deux localités, l’amélioration des conditions de vie des populations est obtenue.
« Je voudrais rassurer tous nos partenaires, en ma qualité d’élu local, que je prendrai toutes les dispositions pour assurer la pérennisation de ces projets », a déclaré, lors de l’atelier, Emile Sorho, 5ème adjoint au maire de Korhogo, commune qui a mené les démarches ayant abouti à l’obtention du projet.
« En raison de l’impact que nous voyons déjà grand sur le quotidien de ces populations rurales, il nous paraît important que ces projets se poursuivent et qu’ils soient même reproduits dans d’autres localités… », a poursuivi le représentant du directeur général de l’Agence nationale pour le développement rural (Anader) , N’guessan Kouakou.
Opérateur technique ayant réalisé les deux composantes du projet, l’Anader s’est dite disposée à continuer d’apporter son assistance aux bénéficiaires qui ont affirmé, par les voix de Coulibaly Youssouf (Kafigué) et de Soro Mamadou (Zonguitahaha-Sénoufo), leur volonté de s’approprier le projet et de le pérenniser.
Le projet Cilss est un programme régional de gestion durable des terres, mise en œuvre par le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel et en Afrique de l’ouest. Son but est la promotion de stratégies participatives pour faire face à l’appauvrissement des sols et à la rareté des pluies causées par le changement climatique. Sa déclinaison ivoirienne, d’un coût d’environ 174 millions F CFA (hors coût d’ingénierie social), exécutée dans la commune, a débuté en 2013 et a duré 30 mois.
kaem/kam
La veille, jeudi, des cérémonies officielles de remise aux bénéficiaires des ouvrages réalisés dans le cadre dudit projet avaient été organisées. Il s’agit d’une plantation d’agroforesterie favorisant la reconstitution de 7,7 ha de terre dégradée à Zonguitahaha-Sénoufo et d’une exploitation de trois hectares de maraîchage de contre-saison, partiellement équipé d’un système d’irrigation goutte à goutte à de Kafigué.
Aux dires des acteurs et bénéficiaires, ces réalisations ont permis d’apprendre à restaurer les sols dégradés dans le premier village, ce qui constitue une adaptation au phénomène menaçant du changement climatique sur l’agriculture. Dans le second, le projet Cilss a eu pour résultat (principal) d’enseigner aux bénéficiaires à maîtriser les techniques d’irrigation. Dans les deux localités, l’amélioration des conditions de vie des populations est obtenue.
« Je voudrais rassurer tous nos partenaires, en ma qualité d’élu local, que je prendrai toutes les dispositions pour assurer la pérennisation de ces projets », a déclaré, lors de l’atelier, Emile Sorho, 5ème adjoint au maire de Korhogo, commune qui a mené les démarches ayant abouti à l’obtention du projet.
« En raison de l’impact que nous voyons déjà grand sur le quotidien de ces populations rurales, il nous paraît important que ces projets se poursuivent et qu’ils soient même reproduits dans d’autres localités… », a poursuivi le représentant du directeur général de l’Agence nationale pour le développement rural (Anader) , N’guessan Kouakou.
Opérateur technique ayant réalisé les deux composantes du projet, l’Anader s’est dite disposée à continuer d’apporter son assistance aux bénéficiaires qui ont affirmé, par les voix de Coulibaly Youssouf (Kafigué) et de Soro Mamadou (Zonguitahaha-Sénoufo), leur volonté de s’approprier le projet et de le pérenniser.
Le projet Cilss est un programme régional de gestion durable des terres, mise en œuvre par le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel et en Afrique de l’ouest. Son but est la promotion de stratégies participatives pour faire face à l’appauvrissement des sols et à la rareté des pluies causées par le changement climatique. Sa déclinaison ivoirienne, d’un coût d’environ 174 millions F CFA (hors coût d’ingénierie social), exécutée dans la commune, a débuté en 2013 et a duré 30 mois.
kaem/kam
