Dans une note adressée à tous les agents du ministère des Eaux et Forêts, les membres du Syndicat national des agents des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (Synaefci) ont fait part de certaines exigences. Il s’agit de l’harmonisation du taux de bail et de l’application des résolutions du séminaire sur la Régie qui prévoit la domiciliation de compte au Trésor public. Dans cette note datée du 15 septembre 2016, le Synaefci souhaite une meilleure visibilité dans la gestion de la Régie mise en place dont l’objectif était d’apporter une plus-value aux agents, à travers le paiement d’une prime trimestrielle. Cinq mois après la création de cette régie, aucune prime n’a jusque-là été versée. Cette situation intrigue les agents des Eaux et Forêts qui attendent un bilan à mi-parcours. Les membres du Synaefci, à l’instar des autres agents des Eaux et Forêts s’étonnent des prérogatives attribuées à l’Unité spéciale d’intervention, à savoir la saisie, le traitement de procès-verbaux, le contentieux, la main levée ou la vente aux enchères. Des activités qui, selon les textes qui régissent le ministère des Eaux et Forêts, sont dévolues à cinq (5) services différents. C’est pourquoi, faisant siennes les doléances formulées en son temps par le Collectif des agents techniques des Eaux et Forêts (Catefci), le Synaefci a dénoncé le mode de gestion de la Régie et du Fonds de Prévoyance des Eaux et Forêts au titre de l'année 2013, qui n'a pas profité aux agents techniques. Des doléances avaient également été formulées pour que des réponses soient trouvées, à propos notamment du remplacement effectif de l'arrêté n° 540/MINEF/CAB du 5 octobre 2011 par l'arrêté n° 581/MINEF/CAB du 26 mai 2010 portant approvisionnement et répartition des recettes d'avances spéciales de la Régie du Ministère des Eaux et Forêts, du reversement des 7 % des ressources affectées au Fonds de Prévoyance et de la réhabilitation du comité de contrôle et de suivi.
O.D
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