Abidjan - La quasi-totalité des forêts classées de Côte d'Ivoire est en voie de destruction en raison des occupations illégales et des défrichements sauvages, a dénoncé jeudi à Abidjan, le responsable national en charge de sa protection.
Des "234 forêts classées d'une superficie globale d'environ 4,2 millions d'hectares en 1960, il ne reste plus que 1,3 millions d'hectares de forets encore non dégradée" a déploré Mamadou Sangaré, directeur général de la Société de développement des plantations forestières (Sodefor), une société étatique avec un mode de gestion privé.
L'orpaillage illicite pratiqué par des paysans devenus chercheurs d'or a également contribué à exacerbé le phénomène.
La Sodefor qui célèbre cette année le cinquantenaire de sa création, a pris des mesures rigoureuses "de protection" afin que "l'homme ne perturbe plus ce qui reste de la forêt classée" en Côte d'Ivoire.
La répression avec des opérations coup de poing des forces de l'ordre ayant "montré leurs limites", la Sodefor a mis en place un nouveau système baptisé "contractualisation" et qui "consiste à passer un accord avec le clandestin afin qu'il exploite sa parcelle, la protège tout en vivant hors de la forêt" a expliqué M. Sangaré, lors d'une conférence de presse.
Malgré des ressource limitées, la Sodefor affirme avoir doté depuis 1993, 61% des forêts classées du pays, d'un plan d'aménagement et réalisé le reboisement de 210.000 hectares de forêts en 50 ans.
"Le bilan est mitigé. Nous avons perdu la quasi-totalité de nos acquis en raison de la crise politico-militaire (2002-2011) qui a secoué et divisé en deux le pays" a reconnu M. Sangaré.
Plus de deux millions d'hectares de forêts, soit 113 forêts classées qui étaient situées en zone contrôlée par la rébellion au Nord, avaient été pillées par une exploitation anarchique, créant des dégâts importants, selon les experts de la Sodefor.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, à la mi-juin les expulsions forcées, suivies de violences et d'extorsion, des occupants des forêts classées en Côte d'Ivoire entamées en janvier, et appelé le gouvernement ivoirien à mettre un terme à cette "violation du droit international".
Le gouvernement a annoncé en septembre sa décision de restaurer les forêts
classées dans le cadre de ses efforts pour combattre le changement climatique.
La Côte d'Ivoire comptait 16 millions d'hectares de forêts dans les années 60. La croissance démographique du pays et la déforestation massive liée à la mise en culture du cacao, dont le pays est le premier producteur mondial ont porté cette superficie à environ 6 millions d'hectares. ck/pgf/jpc
Des "234 forêts classées d'une superficie globale d'environ 4,2 millions d'hectares en 1960, il ne reste plus que 1,3 millions d'hectares de forets encore non dégradée" a déploré Mamadou Sangaré, directeur général de la Société de développement des plantations forestières (Sodefor), une société étatique avec un mode de gestion privé.
L'orpaillage illicite pratiqué par des paysans devenus chercheurs d'or a également contribué à exacerbé le phénomène.
La Sodefor qui célèbre cette année le cinquantenaire de sa création, a pris des mesures rigoureuses "de protection" afin que "l'homme ne perturbe plus ce qui reste de la forêt classée" en Côte d'Ivoire.
La répression avec des opérations coup de poing des forces de l'ordre ayant "montré leurs limites", la Sodefor a mis en place un nouveau système baptisé "contractualisation" et qui "consiste à passer un accord avec le clandestin afin qu'il exploite sa parcelle, la protège tout en vivant hors de la forêt" a expliqué M. Sangaré, lors d'une conférence de presse.
Malgré des ressource limitées, la Sodefor affirme avoir doté depuis 1993, 61% des forêts classées du pays, d'un plan d'aménagement et réalisé le reboisement de 210.000 hectares de forêts en 50 ans.
"Le bilan est mitigé. Nous avons perdu la quasi-totalité de nos acquis en raison de la crise politico-militaire (2002-2011) qui a secoué et divisé en deux le pays" a reconnu M. Sangaré.
Plus de deux millions d'hectares de forêts, soit 113 forêts classées qui étaient situées en zone contrôlée par la rébellion au Nord, avaient été pillées par une exploitation anarchique, créant des dégâts importants, selon les experts de la Sodefor.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, à la mi-juin les expulsions forcées, suivies de violences et d'extorsion, des occupants des forêts classées en Côte d'Ivoire entamées en janvier, et appelé le gouvernement ivoirien à mettre un terme à cette "violation du droit international".
Le gouvernement a annoncé en septembre sa décision de restaurer les forêts
classées dans le cadre de ses efforts pour combattre le changement climatique.
La Côte d'Ivoire comptait 16 millions d'hectares de forêts dans les années 60. La croissance démographique du pays et la déforestation massive liée à la mise en culture du cacao, dont le pays est le premier producteur mondial ont porté cette superficie à environ 6 millions d'hectares. ck/pgf/jpc