Abidjan - Une centaine de Nigérians du Biafra ont manifesté symboliquement vendredi au quartier Biafra d’Abidjan, demandant la libération du leader indépendantiste Nnamdi Kanu, a constaté un photographe de l’AFP.
"Le Nigeria doit libérer notre leader Nnamdi Kanu. Son arrestation en octobre 2015 était illégale. Un tribunal d’Abuja a ordonné sa libération. Le président (nigérian) Muhammadu Buhari et le SSS (Service de Sécurité de l’Etat) doivent respecter la décision de justice", a affirmé par téléphone à l’AFP Emeka G. Nnaoma, un des responsables de la manifestation organisée par le mouvement Peuple indigène du Biafra (IPOB).
"Nous avons le droit à l’auto-détermination, à la libre expression. c’est pour cela que nous manifestons", a-t-il ajouté.
Dans un tract en français distribué vendredi, l’IPOB assure que "Nnamdi Kanu et d’autres militants ont inventé le slogan +Biafra ou la mort+. Nous, les peuples indigènes du Biafra, nous sommes unis aujourd’hui dans plus de 98 pays pour appeler la communauté internationale à dire au gouvernement du Nigeria de libérer notre leader sans condition".
Leader de l’IPOB, Nnamdi Kanu a été arrêté le 14 octobre 2015. En juin dernier, Amnesty International avait dénoncé l’exécution en mai, par les forces de l’ordre nigérianes, de militants indépendantistes non armés, avant et pendant une manifestation marquant l’anniversaire du début de la guerre civile du Biafra.
L’armée avait rejeté ces accusations. Selon la police, 10 personnes ont été tuées - cinq à Onitsha, dans l’Etat d’Anambra, et cinq à Asaba, dans l’Etat voisin de Delta, dans le sud-est du Nigeria - au cours de violences liées à ces commémorations, lundi 30 mai.
L’IPOB, un groupe indépendantiste à l’origine de ces commémorations, soutient de son côté qu’au moins 35 de ses membres ont été tués à Onitsha.
sia-pgf/jhd
"Le Nigeria doit libérer notre leader Nnamdi Kanu. Son arrestation en octobre 2015 était illégale. Un tribunal d’Abuja a ordonné sa libération. Le président (nigérian) Muhammadu Buhari et le SSS (Service de Sécurité de l’Etat) doivent respecter la décision de justice", a affirmé par téléphone à l’AFP Emeka G. Nnaoma, un des responsables de la manifestation organisée par le mouvement Peuple indigène du Biafra (IPOB).
"Nous avons le droit à l’auto-détermination, à la libre expression. c’est pour cela que nous manifestons", a-t-il ajouté.
Dans un tract en français distribué vendredi, l’IPOB assure que "Nnamdi Kanu et d’autres militants ont inventé le slogan +Biafra ou la mort+. Nous, les peuples indigènes du Biafra, nous sommes unis aujourd’hui dans plus de 98 pays pour appeler la communauté internationale à dire au gouvernement du Nigeria de libérer notre leader sans condition".
Leader de l’IPOB, Nnamdi Kanu a été arrêté le 14 octobre 2015. En juin dernier, Amnesty International avait dénoncé l’exécution en mai, par les forces de l’ordre nigérianes, de militants indépendantistes non armés, avant et pendant une manifestation marquant l’anniversaire du début de la guerre civile du Biafra.
L’armée avait rejeté ces accusations. Selon la police, 10 personnes ont été tuées - cinq à Onitsha, dans l’Etat d’Anambra, et cinq à Asaba, dans l’Etat voisin de Delta, dans le sud-est du Nigeria - au cours de violences liées à ces commémorations, lundi 30 mai.
L’IPOB, un groupe indépendantiste à l’origine de ces commémorations, soutient de son côté qu’au moins 35 de ses membres ont été tués à Onitsha.
sia-pgf/jhd