Abidjan, Le travail du peintre Aboudia est présent depuis vendredi à la galerie Cécile Fakhoury jusqu’au 19 novembre 2016, à travers son exposition personnelle « Môgô Dynasty » et une installation monumentale in situe où la cour revêt un pan de mur composé d’une multitude de figures vides confectionnées avec des tissus agencés et des habits usés.
Avec ses « môgôs, la famille du roi, la mort et le môgô muselé », Aboudia raconte l’errance de personnages fantômes laissant leurs empreintes à chacune de leurs apparitions, en créant un bal poussière fantastique à travers un thriller sorti d’Afrique de l’ouest côtière, entre le béton et le sable.
D’une œuvre à une autre, le public invité à ce vernissage a été projeté dans le flux et le brouhaha du maquis, en ressentant dans les toiles d’Aboudia la présence des « Ziguéhis » d’hier jusqu’à la naissance et l’affirmation du « Nouchi ».
Toile après toile, Aboudia décrit aussi dans le vif ce qui résiste aux codes lisses, à la pâleur d’une société uniformisée. En chaque œuvre de cet artiste « cosmopolite » diplômé du centre technique des arts appliqués de Bingerville, grouille une horde de vies, un courant d’air et de bruit, des silhouettes cherchant leur place dans les espaces inlassablement trop étroits.
Depuis 2011, plusieurs expositions personnelles lui sont consacrées en Europe et aux Etats Unis.
(AIP)
tg/ask
Avec ses « môgôs, la famille du roi, la mort et le môgô muselé », Aboudia raconte l’errance de personnages fantômes laissant leurs empreintes à chacune de leurs apparitions, en créant un bal poussière fantastique à travers un thriller sorti d’Afrique de l’ouest côtière, entre le béton et le sable.
D’une œuvre à une autre, le public invité à ce vernissage a été projeté dans le flux et le brouhaha du maquis, en ressentant dans les toiles d’Aboudia la présence des « Ziguéhis » d’hier jusqu’à la naissance et l’affirmation du « Nouchi ».
Toile après toile, Aboudia décrit aussi dans le vif ce qui résiste aux codes lisses, à la pâleur d’une société uniformisée. En chaque œuvre de cet artiste « cosmopolite » diplômé du centre technique des arts appliqués de Bingerville, grouille une horde de vies, un courant d’air et de bruit, des silhouettes cherchant leur place dans les espaces inlassablement trop étroits.
Depuis 2011, plusieurs expositions personnelles lui sont consacrées en Europe et aux Etats Unis.
(AIP)
tg/ask