La prolifération et la circulation illicite des armes constituent un défi majeur des Etats africains. La circulation importante des armes légères et de petit calibre due entre autres, à la porosité des frontières, à la mobilité, la facilité de dissimulation et la facilité d’acquisition des ALPC, alimente la violence armée et exacerbe les conflits armés. Or les effets induits des conflits armés, des guerres civiles ou des violences armées qu’ ils soient des communautés, des groupes ou des bandes armés et autres terroristes, sont les souffrances humaines, la déstabilisation ou la fragilisation des Etats, l’insécurité sous toutes ses formes, le recul des démocraties et l’effondrement des efforts de développement.
La Journée internationale pour la paix, célébrée chaque année le 21 septembre, est un appel mondial pour un cessez-le-feu et pour la non-violence. Cette journée est marquée par un appel solennel fait aux nations, peuples et groupes armés à marquer un arrêt dans la belligérance, une pause dans les hostilités. Ainsi, pour l’année 2016, le thème de la journée internationale est : « Les objectifs pour un développement durable (ODD) : Construisez des blocs pour la paix, » Ce thème exprime, si besoin en était encore, la corrélation fortement liée entre la paix et le développement économique et social. En Côte d’Ivoire, la circulation illicite et la prolifération des armes légères et de petit calibre s’est avérée comme l’une des plus grandes causes des différentes crises qu’elle a traversées durant ces dernières décennies.
Ainsi, au sortir de cette crise postélectorale de 2011, vu l’urgence de la situation sécuritaire, le gouvernement a créé à juste titre un programme spécial pour adresser la question du désarmement : l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation, et la Réinsertion (ADDR).L’ADDR a eu pour mission de procéder, en même temps que la ComNat-ALPC et ce, conformément aux différentes Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire, à la récupération, à la destruction et au marquage éventuel des armes détenues illégalement par les ex-combattants et des civils. La Commission Nationale de lutte contre la Prolifération et la Circulation illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (ComNat-ALPC), avec l’appui de ses partenaires, notamment le JAPON à travers le PNUD, l’ONUCI et les Forces nationales de Défense et de Sécurité, la Société Civile, a collecté depuis 2012 plus de 10800 armes, 664 677 munitions et 2465 grenades grâce à une campagne de sensibilisation au dépôt volontaire des ALPC auprès des communautés. Les armes issues de ces opérations de collecte sont soient détruites quand elles sont obsolètes, non fonctionnelles et/ou sans numéros de série, soit marquées et remises aux forces régulières quand elles sont fonctionnelles, possèdent un numéro de série et utilisables dans la sécurisation des populations.
C’est le lieu de noter que la première opération de destruction des ALPC a eu lieu en Côte d’Ivoire le 12 juillet 2012 à l’occasion de la Journée Internationale de la destruction des armes. A ce jour, ce sont plus de 16 000 armes qui ont été détruites à la découpe grâce aux machines de destruction acquises par la ComNat-ALPC avec l’appui de ses partenaires internationaux, à savoir UNMAS et le JAPON à travers le PNUD. En effet, la Côte d’Ivoire a opté pour la destruction des armes à la découpe dont la fiabilité est certaine et non polluante. En plus, cette méthode internationalement approuvée, est simple d’emploi et nécessite très peu de formation. Aussi, en plus de la machine de destruction, un véhicule a été offert par le Japon à la ComNat-ALPC afin de poursuivre cette opération sur le territoire national.
La célébration de la journée internationale de la paix a pour but principal de contribuer à redonner espoir à la population et de montrer qu’il est possible de vivre en paix entre les communautés, sans armes. En Côte d’Ivoire, l’édition 2016 de cette journée fut marquée par une opération de destruction des armes au nouveau camp d’Akouedo du 21 au 22 Septembre 2016, sur l’initiative de la ComNat-ALPC, PNUD et des forces nationales avec l’appui technique de l’UNMAS à travers Halo Trust. Au cours de cette opération, 402 armes issues des collectes organisées par la ComNat-ALPC ont été détruites à la découpe, et une partie soit 41 armes fonctionnelles seront redistribuées aux forces de défense et sécurité après leur marquage.
Le programme de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et à la sécurisation communautaire financé par le japon à travers le PNUD a pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’environnement sécuritaire.
De façon spécifique il vise à :
- Poursuivre le renforcement des appuis aux institutions nationales dont la commission nationale dans leurs capacités à promouvoir, initier, appuyer, mettre en œuvre, coordonner et évaluer les interventions de lutte contre la prolifération des ALPC et de prévention de la violence armée ;
- Mettre en œuvre auprès des communautés et des individus un processus de remise volontaire des armes et munitions dans une approche globale et intégrée de sécurité communautaire, de sécurité urbaine et de cohésion sociale ;
- Réduire les risques de perte, de vol ou de détournement des armes acquises, détenues ou utilisées par les institutions nationales.
« Nous sommes entièrement satisfait du travail abattu en matière de contrôle des armes par nos équipes, les partenaires nationaux et internationaux. Ces interventions permettront de garantir un environnement sain et protecteur pour les populations ivoiriennes » pour le Président de la ComNat-ALPC le préfet Hors-Grade Kouadio Yao
Pour l’ONU, le développement durable contribue de manière décisive à écarter et à éliminer les causes des conflits armés et sert de fondement à une paix durable. Par ailleurs, la paix permet d’affermir les conditions nécessaires au développement durable et de libérer les ressources indispensables à l’épanouissement et à la prospérité de la société. Cependant, il est crucial que les Nations Unies entreprennent des actions diligentes pour soutenir l’Afrique dans la mise en œuvre du projet « Faire taire les armes » et parvenir à une « Afrique sans conflit d’ici 2020 », est une stratégie proposée par l’Union Africaine pour une transformation future.
La Journée internationale pour la paix, célébrée chaque année le 21 septembre, est un appel mondial pour un cessez-le-feu et pour la non-violence. Cette journée est marquée par un appel solennel fait aux nations, peuples et groupes armés à marquer un arrêt dans la belligérance, une pause dans les hostilités. Ainsi, pour l’année 2016, le thème de la journée internationale est : « Les objectifs pour un développement durable (ODD) : Construisez des blocs pour la paix, » Ce thème exprime, si besoin en était encore, la corrélation fortement liée entre la paix et le développement économique et social. En Côte d’Ivoire, la circulation illicite et la prolifération des armes légères et de petit calibre s’est avérée comme l’une des plus grandes causes des différentes crises qu’elle a traversées durant ces dernières décennies.
Ainsi, au sortir de cette crise postélectorale de 2011, vu l’urgence de la situation sécuritaire, le gouvernement a créé à juste titre un programme spécial pour adresser la question du désarmement : l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation, et la Réinsertion (ADDR).L’ADDR a eu pour mission de procéder, en même temps que la ComNat-ALPC et ce, conformément aux différentes Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire, à la récupération, à la destruction et au marquage éventuel des armes détenues illégalement par les ex-combattants et des civils. La Commission Nationale de lutte contre la Prolifération et la Circulation illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (ComNat-ALPC), avec l’appui de ses partenaires, notamment le JAPON à travers le PNUD, l’ONUCI et les Forces nationales de Défense et de Sécurité, la Société Civile, a collecté depuis 2012 plus de 10800 armes, 664 677 munitions et 2465 grenades grâce à une campagne de sensibilisation au dépôt volontaire des ALPC auprès des communautés. Les armes issues de ces opérations de collecte sont soient détruites quand elles sont obsolètes, non fonctionnelles et/ou sans numéros de série, soit marquées et remises aux forces régulières quand elles sont fonctionnelles, possèdent un numéro de série et utilisables dans la sécurisation des populations.
C’est le lieu de noter que la première opération de destruction des ALPC a eu lieu en Côte d’Ivoire le 12 juillet 2012 à l’occasion de la Journée Internationale de la destruction des armes. A ce jour, ce sont plus de 16 000 armes qui ont été détruites à la découpe grâce aux machines de destruction acquises par la ComNat-ALPC avec l’appui de ses partenaires internationaux, à savoir UNMAS et le JAPON à travers le PNUD. En effet, la Côte d’Ivoire a opté pour la destruction des armes à la découpe dont la fiabilité est certaine et non polluante. En plus, cette méthode internationalement approuvée, est simple d’emploi et nécessite très peu de formation. Aussi, en plus de la machine de destruction, un véhicule a été offert par le Japon à la ComNat-ALPC afin de poursuivre cette opération sur le territoire national.
La célébration de la journée internationale de la paix a pour but principal de contribuer à redonner espoir à la population et de montrer qu’il est possible de vivre en paix entre les communautés, sans armes. En Côte d’Ivoire, l’édition 2016 de cette journée fut marquée par une opération de destruction des armes au nouveau camp d’Akouedo du 21 au 22 Septembre 2016, sur l’initiative de la ComNat-ALPC, PNUD et des forces nationales avec l’appui technique de l’UNMAS à travers Halo Trust. Au cours de cette opération, 402 armes issues des collectes organisées par la ComNat-ALPC ont été détruites à la découpe, et une partie soit 41 armes fonctionnelles seront redistribuées aux forces de défense et sécurité après leur marquage.
Le programme de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et à la sécurisation communautaire financé par le japon à travers le PNUD a pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’environnement sécuritaire.
De façon spécifique il vise à :
- Poursuivre le renforcement des appuis aux institutions nationales dont la commission nationale dans leurs capacités à promouvoir, initier, appuyer, mettre en œuvre, coordonner et évaluer les interventions de lutte contre la prolifération des ALPC et de prévention de la violence armée ;
- Mettre en œuvre auprès des communautés et des individus un processus de remise volontaire des armes et munitions dans une approche globale et intégrée de sécurité communautaire, de sécurité urbaine et de cohésion sociale ;
- Réduire les risques de perte, de vol ou de détournement des armes acquises, détenues ou utilisées par les institutions nationales.
« Nous sommes entièrement satisfait du travail abattu en matière de contrôle des armes par nos équipes, les partenaires nationaux et internationaux. Ces interventions permettront de garantir un environnement sain et protecteur pour les populations ivoiriennes » pour le Président de la ComNat-ALPC le préfet Hors-Grade Kouadio Yao
Pour l’ONU, le développement durable contribue de manière décisive à écarter et à éliminer les causes des conflits armés et sert de fondement à une paix durable. Par ailleurs, la paix permet d’affermir les conditions nécessaires au développement durable et de libérer les ressources indispensables à l’épanouissement et à la prospérité de la société. Cependant, il est crucial que les Nations Unies entreprennent des actions diligentes pour soutenir l’Afrique dans la mise en œuvre du projet « Faire taire les armes » et parvenir à une « Afrique sans conflit d’ici 2020 », est une stratégie proposée par l’Union Africaine pour une transformation future.
