Les premières assises du grand groupe Mandé du Sud est prévu pour le mois d’octobre 2016 à Zuénoula. En prélude à ces journées de réflexion sur le peuple Mandé, le chef central de Zuénoula, Djè Bi Djè a animé une conférence de presse le jeudi 29 septembre 2016 à Cocody II-Plateaux.
A cette occasion, le chef central Djè Bi Djè Robert, par ailleurs chef du village Bohizra et président du Collectif des chefs traditionnels du département de Zuénoula a décrié le mode de désignation des représentants des chefs traditionnels à la Chambre des Chefs et Rois traditionnels. Il a invité les autorités les textes « Nous invitons les autorités au respect de l’article 14, car les textes stipulent que ‘’les chefs désignent leurs représentants à la Chambre’’, nulle part il n’est mentionné que c’est l’administration qui doit désigner les représentants des chefs traditionnels (…) Il faut éviter le copinage et reconnaitre le droit qui nous est dû. Cette manière de faire est une bombe à retardement. Partout, dans les villages les gens grognent, car ils ne se reconnaissent pas en ceux qui sont désignés pour les représenter. Nous invitons donc les autorités à être en phase avec les textes (...) Nous sommes d’accord avec le Directoire, car le Président de la République Alassane Ouattara a pris un décret de nomination d’un chef par région. Mais, qu’on nous laisse désigner nos deux représentants par département, pour ce qui est de la Chambre.», a-t-il exigé. Avant de poursuivre « Nous demandons également que cessent les discriminations au sein des chefs et que les arrêtés de nomination soient attribués aux chefs, dès qu’ils sont désignés par leur peuple ».
La cohésion sociale au centre des assises
Selon le chef central, les premières assises du grand groupe Mandé du Sud a pour objectif de restaurer et de sauvegarder le climat social, la cohésion et la paix. Ces journées se dérouleront autour du thème central « Revalorisation de nos cultures, nos us et coutumes et la sauvegarde de la cohésion sociale et la paix ». Pour le représentant du peuple Mandé du Sud, cette idée poursuit le but de rassembler tous les peuples Mandé au travers de leurs différents chefs. « Les assises permettront d’établir, au terme des ateliers, réflexions et conclusions, un Conseil national des Mandé du Sud. Ceci, dans le but de fédérer tous les peuples autour de leur culture et de leur identité. Car, lorsque nous ne nous parlons pas, nous ne nous touchons pas, nous sommes exposés à des situations de crise comme celle que nous venons de traverser », a-t-il soutenu. Avant de préciser que les personnes habilitées à animer les différents ateliers et communications sont les 2000 chefs traditionnels que regroupe le grand groupe Mandé du Sud. Notons que le chef était accompagné par Bah Irié Michel, cadre de Gohitafla et par son porte-canne, Trayé Germain.
ROK
A cette occasion, le chef central Djè Bi Djè Robert, par ailleurs chef du village Bohizra et président du Collectif des chefs traditionnels du département de Zuénoula a décrié le mode de désignation des représentants des chefs traditionnels à la Chambre des Chefs et Rois traditionnels. Il a invité les autorités les textes « Nous invitons les autorités au respect de l’article 14, car les textes stipulent que ‘’les chefs désignent leurs représentants à la Chambre’’, nulle part il n’est mentionné que c’est l’administration qui doit désigner les représentants des chefs traditionnels (…) Il faut éviter le copinage et reconnaitre le droit qui nous est dû. Cette manière de faire est une bombe à retardement. Partout, dans les villages les gens grognent, car ils ne se reconnaissent pas en ceux qui sont désignés pour les représenter. Nous invitons donc les autorités à être en phase avec les textes (...) Nous sommes d’accord avec le Directoire, car le Président de la République Alassane Ouattara a pris un décret de nomination d’un chef par région. Mais, qu’on nous laisse désigner nos deux représentants par département, pour ce qui est de la Chambre.», a-t-il exigé. Avant de poursuivre « Nous demandons également que cessent les discriminations au sein des chefs et que les arrêtés de nomination soient attribués aux chefs, dès qu’ils sont désignés par leur peuple ».
La cohésion sociale au centre des assises
Selon le chef central, les premières assises du grand groupe Mandé du Sud a pour objectif de restaurer et de sauvegarder le climat social, la cohésion et la paix. Ces journées se dérouleront autour du thème central « Revalorisation de nos cultures, nos us et coutumes et la sauvegarde de la cohésion sociale et la paix ». Pour le représentant du peuple Mandé du Sud, cette idée poursuit le but de rassembler tous les peuples Mandé au travers de leurs différents chefs. « Les assises permettront d’établir, au terme des ateliers, réflexions et conclusions, un Conseil national des Mandé du Sud. Ceci, dans le but de fédérer tous les peuples autour de leur culture et de leur identité. Car, lorsque nous ne nous parlons pas, nous ne nous touchons pas, nous sommes exposés à des situations de crise comme celle que nous venons de traverser », a-t-il soutenu. Avant de préciser que les personnes habilitées à animer les différents ateliers et communications sont les 2000 chefs traditionnels que regroupe le grand groupe Mandé du Sud. Notons que le chef était accompagné par Bah Irié Michel, cadre de Gohitafla et par son porte-canne, Trayé Germain.
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