Les résultats de l’évaluation de la mise en œuvre, de l’enregistrement et du rapportage de la recherche active des cas de tuberculose dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PPVIH) en Côte d’Ivoire ont été présentés à l’ensemble des parties prenantes, au cours d’un séminaire ce mercredi 12 octobre 2016, à Abidjan.
La tuberculose, en effet, est la première maladie opportuniste, donc la première cause de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH. Elle est également l’une des causes des échecs thérapeutiques chez les patients atteints de cette pandémie. Afin de mesurer l’impact des différentes interventions et de disposer de données fiables pour la prise de décisions, le CDC/PEPFAR a initié le projet ISPEC (Improving HIV/AIDS surveillance and Program évaluation in Côte d’Ivoire) mis en œuvre par FHI 360, pour renforcer la production des données de surveillance et évaluer les programmes bénéficiant du financement PEPFAR. L’étude a été conduite du 7 septembre au 23 octobre 2015.
Dr Pongathié Adama Sanogo, Directeur de la Prospective, de la planification, de l’évaluation et de l’information sanitaire au ministère de la Santé et de l’hygiène publique, a indiqué, que cette étude répond à la recommandation du Programme national de lutte contre le SIDA qui «demande à tout prestataire de santé de procéder à une recherche de la tuberculose chez tout patient vivant avec le VIH compte tenu de l’importance de la co-infection entre tuberculose et le VIH». Le travail a permis de démontrer, selon lui, que la recommandation est plus ou moins respectée par les prestataires. Ce qui, par ricochet permet d’avoir une bonne recherche de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. Pour l’année 2015, la recherche active sur 20 000 personnes vivant avec le VIH, a donné un taux de co-infection tuberculose-VIH de l’ordre de 4,5%. Mais pour lui, il y a de quoi à espérer malgré ce sombre tableau. Et cet atelier, à l’en croire, va faire des recommandations, à l’endroit de la tutelle, des prestataires, des deux programmes impliqués dans cette étude en vue d’améliorer la prise charge de ces personnes co-infectées.
La recherche active de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH est une stratégie recommandée depuis 2004 par l’OMS, et mise en pratique en Côte d’Ivoire depuis 2010 par les prestataires de santé afin de réduire le fardeau de la tuberculose chez personnes portant le VIH, a rappelé Dr Fatoumata Traoré-Touré, directrice scientifique FHI 360. Les résultats, a-t-elle dit, sont donc essentiels et permettent de contribuer significativement à la réponse nationale face à l’épidémie du VIH.
L’étude avait pour objectif, selon Dr Nahou Iremine, représentant la Directrice du CDC, de déterminer les obstacles liés à la documentation des variables de la recherche. Pour elle, il est fondamental d’assurer que la cascade de diagnostic de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH allant de l’identification des cas suspects par la recherche active des signes d’imprégnations au diagnostic définitif est entièrement mise en œuvre dans les structures de santé, afin de permettre une prise en charge appropriée, précoce et efficace des malades. Et contribuer ainsi à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la tuberculose.
D.Tagro
La tuberculose, en effet, est la première maladie opportuniste, donc la première cause de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH. Elle est également l’une des causes des échecs thérapeutiques chez les patients atteints de cette pandémie. Afin de mesurer l’impact des différentes interventions et de disposer de données fiables pour la prise de décisions, le CDC/PEPFAR a initié le projet ISPEC (Improving HIV/AIDS surveillance and Program évaluation in Côte d’Ivoire) mis en œuvre par FHI 360, pour renforcer la production des données de surveillance et évaluer les programmes bénéficiant du financement PEPFAR. L’étude a été conduite du 7 septembre au 23 octobre 2015.
Dr Pongathié Adama Sanogo, Directeur de la Prospective, de la planification, de l’évaluation et de l’information sanitaire au ministère de la Santé et de l’hygiène publique, a indiqué, que cette étude répond à la recommandation du Programme national de lutte contre le SIDA qui «demande à tout prestataire de santé de procéder à une recherche de la tuberculose chez tout patient vivant avec le VIH compte tenu de l’importance de la co-infection entre tuberculose et le VIH». Le travail a permis de démontrer, selon lui, que la recommandation est plus ou moins respectée par les prestataires. Ce qui, par ricochet permet d’avoir une bonne recherche de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. Pour l’année 2015, la recherche active sur 20 000 personnes vivant avec le VIH, a donné un taux de co-infection tuberculose-VIH de l’ordre de 4,5%. Mais pour lui, il y a de quoi à espérer malgré ce sombre tableau. Et cet atelier, à l’en croire, va faire des recommandations, à l’endroit de la tutelle, des prestataires, des deux programmes impliqués dans cette étude en vue d’améliorer la prise charge de ces personnes co-infectées.
La recherche active de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH est une stratégie recommandée depuis 2004 par l’OMS, et mise en pratique en Côte d’Ivoire depuis 2010 par les prestataires de santé afin de réduire le fardeau de la tuberculose chez personnes portant le VIH, a rappelé Dr Fatoumata Traoré-Touré, directrice scientifique FHI 360. Les résultats, a-t-elle dit, sont donc essentiels et permettent de contribuer significativement à la réponse nationale face à l’épidémie du VIH.
L’étude avait pour objectif, selon Dr Nahou Iremine, représentant la Directrice du CDC, de déterminer les obstacles liés à la documentation des variables de la recherche. Pour elle, il est fondamental d’assurer que la cascade de diagnostic de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH allant de l’identification des cas suspects par la recherche active des signes d’imprégnations au diagnostic définitif est entièrement mise en œuvre dans les structures de santé, afin de permettre une prise en charge appropriée, précoce et efficace des malades. Et contribuer ainsi à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la tuberculose.
D.Tagro