La session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UA (Union Africaine) consacrée à la thématique «de la sécurité et sûreté maritimes, et le développement en Afrique», s’ouvre ce samedi 15 octobre à Lomé, sous une vaste tente de l’Hôtel Radisson Blu, faisant office de «Salle de conférence».
Une quinzaine de Chefs d’Etat africains, aux côtés de leur pair Faure E. Gnassingbé (hôte du Sommet), devront consacrer une partie de la journée, à huis clos, à suivre dans un premier temps un exposé sur le projet de «Charte de l’UA sur la sécurité et sûreté maritimes, et le développement en Afrique». Dans un second temps, ils procéderont à l’examen de ce texte avant de procéder in fine à son adoption.
Les travaux préparatoires de cette Conférence de Chefs d’Etat ont permis tour à tour au COREP (Comité des représentants permanents des Etats auprès de l’UA) et aux membres du Conseil exécutif (creuset des Chefs de la diplomatie africaine) de repasser au peigne fin ce texte via une série d’amendements, et de le valider par la suite.
Principal enjeu de la signature de cette Charte, mettre en place un mécanisme et un arsenal juridiques contraignants qui permettent au continent noir, à l’horizon 2050, de restructurer son économie bleue (économie pensée par et pour les mers). Sur les 54 pays qui composent l’UA, au moins 38 disposent d’une façade maritime. Une donne qui souligne l’attachement particulier des Chefs d’Etat du continent à l’adoption de cette Charte qui prend en compte non seulement les intérêts géostratégiques des Etats côtiers mais aussi ceux des Républiques de l’hinterland.
Edem GADEGBEKU
Une quinzaine de Chefs d’Etat africains, aux côtés de leur pair Faure E. Gnassingbé (hôte du Sommet), devront consacrer une partie de la journée, à huis clos, à suivre dans un premier temps un exposé sur le projet de «Charte de l’UA sur la sécurité et sûreté maritimes, et le développement en Afrique». Dans un second temps, ils procéderont à l’examen de ce texte avant de procéder in fine à son adoption.
Les travaux préparatoires de cette Conférence de Chefs d’Etat ont permis tour à tour au COREP (Comité des représentants permanents des Etats auprès de l’UA) et aux membres du Conseil exécutif (creuset des Chefs de la diplomatie africaine) de repasser au peigne fin ce texte via une série d’amendements, et de le valider par la suite.
Principal enjeu de la signature de cette Charte, mettre en place un mécanisme et un arsenal juridiques contraignants qui permettent au continent noir, à l’horizon 2050, de restructurer son économie bleue (économie pensée par et pour les mers). Sur les 54 pays qui composent l’UA, au moins 38 disposent d’une façade maritime. Une donne qui souligne l’attachement particulier des Chefs d’Etat du continent à l’adoption de cette Charte qui prend en compte non seulement les intérêts géostratégiques des Etats côtiers mais aussi ceux des Républiques de l’hinterland.
Edem GADEGBEKU