Ouvert depuis 6 mois et initialement installé dans le village d’Apoisso, au sein d’un établissement scolaire, le Centre de recherche Nanan Boa Kouassi III sur la culture Agni sera délocalisé sur un domaine d’au moins 2 hectares.
L’information a été livrée par le professeur Ano Boa Bernard, directeur du centre. Les raisons évoquées selon lui, ne sont pas d’ordre confligène. « Il faut déjà savoir qu’il ne s’agit pas de changement de lieu, parce qu’utiliser ce thème signifierait qu’il y a conflit ou rupture, ce n’est donc pas un changement de lieu, mais juste un déplacement du centre. L’idée qui soutient cette démarche est qu’il nous faut trouver un espace plus large et facile d’accès pour construire ce centre à l’image de la grandeur du souverain dont il porte le nom », a-t-il expliqué. Avant de préciser qu’Apoisso-Abengourou est un tronçon long de 22 kilomètres et non bitumé, donc difficile d’accès à certaines périodes. « Pour faciliter ainsi l’accès à toute personne, nous avons cherché à délocaliser le centre et nous sommes en pourparlers avec les autorités d’Abengourou pour délimiter le nouveau site du centre. On nous a promis un espace entre Akoupé et Abengourou soit 19 km ou entre Niablé et le Ghana soit à 30 km d’Abengourou. Ces espaces sont déjà bitumés et facile d’accès », a-t-il précisé. Poursuivant, le directeur a précisé qu’en termes d’activité depuis le lancement, le centre est en chantier pour établir la biographie des différents souverains, une sorte d’hommage à tous les Rois qui ont guidé le peuple jusqu’à ce jour. Il a également annoncé un grand colloque, qui réunira tous les chercheurs dans les différentes sciences sociales en rapport avec le peuple Agni. « Si un peuple prospère et se perpétue c’est parce qu’il a pu se conserver à partir de sa technologie et de sa science. Nous avons donc pour rôle de ressortir toutes ces sciences ancestrales qui peuvent aider notre monde actuel à mieux se porter », a-t-il estimé. Selon lui, le centre bénéficie du soutien du peuple et des Rois, pour la réussite de son challenge. « Nous avons un institut qui touche à la vie d’un peuple et le peuple Agni loin d’être solitaire est solidaire. Pour les thèmes de recherche, nous lançons des appels à contribution pour que des chercheurs ou d’autres groupes, se manifestent en fonction des divers secteurs », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que le Centre de recherche Nanan Boa Kouassi III sur la culture Agni est placé sous la tutelle des ministères de le Recherche scientifique, de l’Enseignement supérieur, de l’Education nationale, et de la Culture.
ROK
L’information a été livrée par le professeur Ano Boa Bernard, directeur du centre. Les raisons évoquées selon lui, ne sont pas d’ordre confligène. « Il faut déjà savoir qu’il ne s’agit pas de changement de lieu, parce qu’utiliser ce thème signifierait qu’il y a conflit ou rupture, ce n’est donc pas un changement de lieu, mais juste un déplacement du centre. L’idée qui soutient cette démarche est qu’il nous faut trouver un espace plus large et facile d’accès pour construire ce centre à l’image de la grandeur du souverain dont il porte le nom », a-t-il expliqué. Avant de préciser qu’Apoisso-Abengourou est un tronçon long de 22 kilomètres et non bitumé, donc difficile d’accès à certaines périodes. « Pour faciliter ainsi l’accès à toute personne, nous avons cherché à délocaliser le centre et nous sommes en pourparlers avec les autorités d’Abengourou pour délimiter le nouveau site du centre. On nous a promis un espace entre Akoupé et Abengourou soit 19 km ou entre Niablé et le Ghana soit à 30 km d’Abengourou. Ces espaces sont déjà bitumés et facile d’accès », a-t-il précisé. Poursuivant, le directeur a précisé qu’en termes d’activité depuis le lancement, le centre est en chantier pour établir la biographie des différents souverains, une sorte d’hommage à tous les Rois qui ont guidé le peuple jusqu’à ce jour. Il a également annoncé un grand colloque, qui réunira tous les chercheurs dans les différentes sciences sociales en rapport avec le peuple Agni. « Si un peuple prospère et se perpétue c’est parce qu’il a pu se conserver à partir de sa technologie et de sa science. Nous avons donc pour rôle de ressortir toutes ces sciences ancestrales qui peuvent aider notre monde actuel à mieux se porter », a-t-il estimé. Selon lui, le centre bénéficie du soutien du peuple et des Rois, pour la réussite de son challenge. « Nous avons un institut qui touche à la vie d’un peuple et le peuple Agni loin d’être solitaire est solidaire. Pour les thèmes de recherche, nous lançons des appels à contribution pour que des chercheurs ou d’autres groupes, se manifestent en fonction des divers secteurs », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que le Centre de recherche Nanan Boa Kouassi III sur la culture Agni est placé sous la tutelle des ministères de le Recherche scientifique, de l’Enseignement supérieur, de l’Education nationale, et de la Culture.
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