La Commission nationale du mécanisme d’évaluation par les pairs (Cn-Maep) prépare un rapport sur l’état de la gouvernance en Côte d’Ivoire. Pendant quatre jours, du mercredi 12 au vendredi 14 octobre dernier, cette commission était en atelier à Grand-Bassam pour enclencher le processus. Avec la participation de la société civile, des organisations syndicales, des organisations de personnes en situation de handicap, des partis politiques, du secteur privé, de l’administration, de la presse, des centres de recherche, du Programme d’appui à la gouvernance (Pag), du Pnud, du Secrétariat national au renforcement des capacités (Snrc).
Douze recommandations ont été faites pour réaliser ce rapport. L’intégration du genre au niveau des indicateurs d’identification des parties prenantes au processus Maep, la désignation des points focaux des parties identifiées, l’élargissement les parties prenantes aux collectivités territoriales, aux chefs traditionnels et aux mutuelles, la mobilisation des parties prenantes à leur participation effective au processus, la mise en place d’un cadre de concertation entre la Cn-Maep et les autres acteurs étatiques en charge de la promotion de la bonne gouvernance.
L’atelier a également proposé l’institution d’un mécanisme pérenne d’allocation budgétaire à la Cn-Maep pour lui garantir la réalisation de sa mission, la production et la diffusion d’un document annuel mettant en exergue les indicateurs devant être améliorés, une large diffusion du rapport d’évaluation de la gouvernance en Côte d’Ivoire, la poursuite des actions de visibilité et de sensibilisation pour une forte appropriation du processus Maep par l’ensemble des acteurs nationaux , l’incitation des parties prenantes à s’auto-saisir et à s’impliquer fortement dans le processus en vue d’assurer sa réussite, le suivi du chronogramme des activités proposées afin de respecter le délai de présentation du rapport national d’auto-évaluation au gouvernement...
Lors du sommet de l’Union africaine de Durban, en Afrique du Sud, les chefs d’Etat et de gouvernement ont estimé que la démocratie et la bonne gouvernance constituent des outils performants pour relever les défis de la pauvreté et du développement socio-économique de l’Afrique. Ils ont donc convenu de mutualiser leurs expériences en respectant les valeurs regroupées dans les quatre thématiques suivantes : la démocratie et la bonne gouvernance politique, la gestion et la gouvernance économique, la gouvernance des entreprises et le développement socio-économique.
Ainsi, le comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) a adopté, en sa session du 9 mars 2003, à Abuja (Nigéria), les documents relatifs au Maep. Depuis sa création, le nombre de pays membres est passé de 12 en 2003 à 35 en 2015. La Côte d’Ivoire est le 35ème Etat-partie. Bernard Konan est le président de la Cn-Maep.
Charles Bédé
Douze recommandations ont été faites pour réaliser ce rapport. L’intégration du genre au niveau des indicateurs d’identification des parties prenantes au processus Maep, la désignation des points focaux des parties identifiées, l’élargissement les parties prenantes aux collectivités territoriales, aux chefs traditionnels et aux mutuelles, la mobilisation des parties prenantes à leur participation effective au processus, la mise en place d’un cadre de concertation entre la Cn-Maep et les autres acteurs étatiques en charge de la promotion de la bonne gouvernance.
L’atelier a également proposé l’institution d’un mécanisme pérenne d’allocation budgétaire à la Cn-Maep pour lui garantir la réalisation de sa mission, la production et la diffusion d’un document annuel mettant en exergue les indicateurs devant être améliorés, une large diffusion du rapport d’évaluation de la gouvernance en Côte d’Ivoire, la poursuite des actions de visibilité et de sensibilisation pour une forte appropriation du processus Maep par l’ensemble des acteurs nationaux , l’incitation des parties prenantes à s’auto-saisir et à s’impliquer fortement dans le processus en vue d’assurer sa réussite, le suivi du chronogramme des activités proposées afin de respecter le délai de présentation du rapport national d’auto-évaluation au gouvernement...
Lors du sommet de l’Union africaine de Durban, en Afrique du Sud, les chefs d’Etat et de gouvernement ont estimé que la démocratie et la bonne gouvernance constituent des outils performants pour relever les défis de la pauvreté et du développement socio-économique de l’Afrique. Ils ont donc convenu de mutualiser leurs expériences en respectant les valeurs regroupées dans les quatre thématiques suivantes : la démocratie et la bonne gouvernance politique, la gestion et la gouvernance économique, la gouvernance des entreprises et le développement socio-économique.
Ainsi, le comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) a adopté, en sa session du 9 mars 2003, à Abuja (Nigéria), les documents relatifs au Maep. Depuis sa création, le nombre de pays membres est passé de 12 en 2003 à 35 en 2015. La Côte d’Ivoire est le 35ème Etat-partie. Bernard Konan est le président de la Cn-Maep.
Charles Bédé