L’atelier de restitution des résultats de l’étude portant sur l’évaluation de la mise en œuvre de l’enregistrement et du rapportage de la recherche active cas de tuberculose dans la prise en charge des PPVIH en Côte d’Ivoire s’est tenu le mercredi 12 octobre 2016. En marge à cet atelier, Kongatier Adama Sanogo, Directeur de la projective, de la planification de l’information sanitaire du ministère de la santé et l’hygiène publique s’est confié à l’IA.
Expliquez-nous le sens de cette étude ?
C’est une étude qui nous permet d’évaluer la mise en œuvre de la recommandation qui a été formée par le ministère de la Santé et l’Hygiène Publique à travers le programme national de lutte contre le SIDA, demandant à tous prestataires de santé de procéder à une recherche de la tuberculose chez tous les patients qui vivent avec le VIH. Compte tenu de l’importance de la co-infection entre la tuberculose et le VIH/SIDA. Cette étude a permis de constater que cette recommandation est plus ou moins respectée par les prestataires de santé. Elle nous permet d’avoir une bonne recherche de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.
Au terme de cette étude, avons-nous des chiffres désormais sur les cas de tuberculeux vivant avec le VIH/SIDA ?
Oui ! Les statistiques sont déjà connues. Pour l’année 2015, nous avons procédé à la recherche active de la Tuberculose chez 20mille personnes. Et nous avons trouvé un taux d’infection de l’ordre de 4, 5%.
Que faire pour diminuer ce taux ?
La première des choses à faire est de rechercher chaque fois la tuberculose chez un patient qui vit avec le VIH, compte tenu du fait que la tuberculose est la première maladie opportuniste et la première cause de mortalité chez les personnes vivant avec le SIDA.
Est-ce que nous avons de bon espoir, quant à la prise en charge des personnes vivant avec le SIDA et la tuberculose ?
Oui, les espoirs sont très bons parce que la recommandation qui a été mise en œuvre permettait de rechercher ces tuberculeux dans un souci de prise en charge. La tuberculose étant l’une des causes des échecs thérapeutiques au niveau des personnes vivant avec le SIDA, il est important de le repérer rapidement. Et donc cela va nous permettre de formuler d’autres recommandations surtout à l’endroit des prestataires de santé, des deux programmes qui sont impliqués dans cette lutte et des autorités qui nous ont mandaté pour mener cette étude.
Il y a peu de temps, la Côte d’Ivoire avait un rang des plus tristes en matière de VIH. Est-ce que le taux de malade a diminué?
Il y a eu une nette baisse de la prévalence en Côte d’Ivoire qui est aujourd’hui à 3,5%. Mais, cette prévalence demeure élevée chez certaines populations qui sont dites à haut risque. Il faut reconnaître qu’il y a une nette baisse de la prévalence du VIH /SIDA en Côte d’Ivoire. Nous étions à 10% maintenant nous sommes à 3,5%. Nous avons un taux qui est le résultat de toute la lutte qui a été mise en œuvre en Côte d’Ivoire par le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
A l’instar de cette étude, est-ce qu’il y a d’autres actions pour accompagner ces personnes ?
Ce que nous espérons, c’est surtout que les recommandations qui seront formulés seront mises en œuvre pour permettre de prendre en charge de façon correcte les personnes vivant avec le VIH et les tuberculeux.
Entretien réalisé par MB
Expliquez-nous le sens de cette étude ?
C’est une étude qui nous permet d’évaluer la mise en œuvre de la recommandation qui a été formée par le ministère de la Santé et l’Hygiène Publique à travers le programme national de lutte contre le SIDA, demandant à tous prestataires de santé de procéder à une recherche de la tuberculose chez tous les patients qui vivent avec le VIH. Compte tenu de l’importance de la co-infection entre la tuberculose et le VIH/SIDA. Cette étude a permis de constater que cette recommandation est plus ou moins respectée par les prestataires de santé. Elle nous permet d’avoir une bonne recherche de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH.
Au terme de cette étude, avons-nous des chiffres désormais sur les cas de tuberculeux vivant avec le VIH/SIDA ?
Oui ! Les statistiques sont déjà connues. Pour l’année 2015, nous avons procédé à la recherche active de la Tuberculose chez 20mille personnes. Et nous avons trouvé un taux d’infection de l’ordre de 4, 5%.
Que faire pour diminuer ce taux ?
La première des choses à faire est de rechercher chaque fois la tuberculose chez un patient qui vit avec le VIH, compte tenu du fait que la tuberculose est la première maladie opportuniste et la première cause de mortalité chez les personnes vivant avec le SIDA.
Est-ce que nous avons de bon espoir, quant à la prise en charge des personnes vivant avec le SIDA et la tuberculose ?
Oui, les espoirs sont très bons parce que la recommandation qui a été mise en œuvre permettait de rechercher ces tuberculeux dans un souci de prise en charge. La tuberculose étant l’une des causes des échecs thérapeutiques au niveau des personnes vivant avec le SIDA, il est important de le repérer rapidement. Et donc cela va nous permettre de formuler d’autres recommandations surtout à l’endroit des prestataires de santé, des deux programmes qui sont impliqués dans cette lutte et des autorités qui nous ont mandaté pour mener cette étude.
Il y a peu de temps, la Côte d’Ivoire avait un rang des plus tristes en matière de VIH. Est-ce que le taux de malade a diminué?
Il y a eu une nette baisse de la prévalence en Côte d’Ivoire qui est aujourd’hui à 3,5%. Mais, cette prévalence demeure élevée chez certaines populations qui sont dites à haut risque. Il faut reconnaître qu’il y a une nette baisse de la prévalence du VIH /SIDA en Côte d’Ivoire. Nous étions à 10% maintenant nous sommes à 3,5%. Nous avons un taux qui est le résultat de toute la lutte qui a été mise en œuvre en Côte d’Ivoire par le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
A l’instar de cette étude, est-ce qu’il y a d’autres actions pour accompagner ces personnes ?
Ce que nous espérons, c’est surtout que les recommandations qui seront formulés seront mises en œuvre pour permettre de prendre en charge de façon correcte les personnes vivant avec le VIH et les tuberculeux.
Entretien réalisé par MB