Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Préfet du département d’Abidjan Sidiki Diakité a expliqué, jeudi soir, l’interdiction de la marche de l’opposition ivoirienne, invitant les organisateurs des manifestations sur la voie publique à se ‘’conformer à la réglementation en vigueur’’.
Dans un communiqué transmis à APA, le Préfet d’Abidjan explique que les réunions entre les organisateurs de la marche de ce jeudi et les autorités administratives ‘’n’ont pas permis d’aboutir à un accord sur l’itinéraire et les modalités d’organisation’’.
‘’L’itinéraire initialement choisi par les organisateurs de la marche ainsi que la durée de l’activité de 7H à 17H, auraient perturbé les activités sociales, administratives et économiques du District Autonome d’Abidjan’’, poursuit M. Diakité, déplorant, ‘’bien qu’aucun accord n’ait été trouvé, les partis concernés ont maintenu leur manifestation, en défiance des autorités’’.
‘’Le Préfet du Département d’Abidjan rappelle aux organisateurs de manifestations sur la voie publique qu’ils doivent se conformer à la réglementation en vigueur’’, conclut le communiqué.
Le Front du refus (coalition de partis politiques), opposé au projet de la nouvelle constitution ivoirienne a appelé, jeudi soir, à une nouvelle manifestation de protestation samedi à Yopougon (Ouest d’Abidjan), qualifiant de ‘’succès’’ celle organisée dans la matinée au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
‘’Pour nous, la marche a été un succès. Nous avons constaté que nous avions un grand nombre de manifestants qui ont été violemment dispersés », a indiqué, Danielle Boni Claverie au cours d’une conférence de presse, entourée de plusieurs leaders de cette coalition dont l’ex-Président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly et Abou Drahamane Sangaré du Front populaire ivoirien (FPI), interpellés puis relâchés.
Le Député Gnangbo Kacou, candidat à la dernière élection présidentielle d’octobre 2015, également interpellé lors de la marche de la matinée puis relâché plus tard, était aussi présent à cette conférence de presse.
Poursuivant, elle a précisé que «la marche avait fait l’objet d’une information officielle des autorités administratives notamment le Préfet d’Abidjan et qu’elle n’avait pas été interdite ».
« Jusqu’à 12 heures on dénombrait une vingtaine de blessés graves, une cinquantaine de jeunes manifestants ont été interpellés et emmenés dans des lieux inconnus », a dressé l’ancienne ministre ivoirienne de la communication qui a au nom de ce Front appelé à un « giga meeting samedi prochain à la Place Figayo de Yopugon ».
Le Front du Refus (plate-forme d’une vingtaine de partis de l’opposition dont le FPI tendance Sangaré) a annoncé l’organisation d’une marche pacifique de protestation contre le projet de nouvelle Constitution adopté par le gouvernement et le parlement. Ce texte de 184 articles sera soumis à référendum le 30 octobre.
La marche devrait partir du carrefour de l’Indenié (Adjamé) en face du camp du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) jusqu’à la Place de la République où est situé le Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, selon cette opposition. La marche a été dispersée par les forces de l’ordre à l’aide de jets de gaz lacrymogène.
LS/APA
Dans un communiqué transmis à APA, le Préfet d’Abidjan explique que les réunions entre les organisateurs de la marche de ce jeudi et les autorités administratives ‘’n’ont pas permis d’aboutir à un accord sur l’itinéraire et les modalités d’organisation’’.
‘’L’itinéraire initialement choisi par les organisateurs de la marche ainsi que la durée de l’activité de 7H à 17H, auraient perturbé les activités sociales, administratives et économiques du District Autonome d’Abidjan’’, poursuit M. Diakité, déplorant, ‘’bien qu’aucun accord n’ait été trouvé, les partis concernés ont maintenu leur manifestation, en défiance des autorités’’.
‘’Le Préfet du Département d’Abidjan rappelle aux organisateurs de manifestations sur la voie publique qu’ils doivent se conformer à la réglementation en vigueur’’, conclut le communiqué.
Le Front du refus (coalition de partis politiques), opposé au projet de la nouvelle constitution ivoirienne a appelé, jeudi soir, à une nouvelle manifestation de protestation samedi à Yopougon (Ouest d’Abidjan), qualifiant de ‘’succès’’ celle organisée dans la matinée au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
‘’Pour nous, la marche a été un succès. Nous avons constaté que nous avions un grand nombre de manifestants qui ont été violemment dispersés », a indiqué, Danielle Boni Claverie au cours d’une conférence de presse, entourée de plusieurs leaders de cette coalition dont l’ex-Président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly et Abou Drahamane Sangaré du Front populaire ivoirien (FPI), interpellés puis relâchés.
Le Député Gnangbo Kacou, candidat à la dernière élection présidentielle d’octobre 2015, également interpellé lors de la marche de la matinée puis relâché plus tard, était aussi présent à cette conférence de presse.
Poursuivant, elle a précisé que «la marche avait fait l’objet d’une information officielle des autorités administratives notamment le Préfet d’Abidjan et qu’elle n’avait pas été interdite ».
« Jusqu’à 12 heures on dénombrait une vingtaine de blessés graves, une cinquantaine de jeunes manifestants ont été interpellés et emmenés dans des lieux inconnus », a dressé l’ancienne ministre ivoirienne de la communication qui a au nom de ce Front appelé à un « giga meeting samedi prochain à la Place Figayo de Yopugon ».
Le Front du Refus (plate-forme d’une vingtaine de partis de l’opposition dont le FPI tendance Sangaré) a annoncé l’organisation d’une marche pacifique de protestation contre le projet de nouvelle Constitution adopté par le gouvernement et le parlement. Ce texte de 184 articles sera soumis à référendum le 30 octobre.
La marche devrait partir du carrefour de l’Indenié (Adjamé) en face du camp du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) jusqu’à la Place de la République où est situé le Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, selon cette opposition. La marche a été dispersée par les forces de l’ordre à l’aide de jets de gaz lacrymogène.
LS/APA