Malika Mendez est Capverdienne et vit en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années. Faisant de l’interprétation musicale depuis 1985, elle a décidé de se lancer dans une carrière musicale. Souriante, habillée en rose signe de son ‘’étreinte’’ avec la musique capverdienne mêlée au Jazz, elle livre à l’IA les contours de son single et invite la jeunesse ivoirienne en particulier et africaine en général à servir leur pays tout en respectant leurs génitrices. C’est une manière pour ‘’Malika’’ de sensibiliser les consciences africaines sur les fléaux néfastes de l’immigration clandestine.
D’où est venu votre amour pour la musique ?
Je pense que c’est de naissance parce que depuis petite mon environnement était favorable à la musique. Mon père était musicien dans l’armée Française et professeur de violon. Mes sœurs et mes frères font de la musique. Il y a aussi les émissions de tonton Marc le prince à Dakar destiné aux enfants que j’assistais qui m’ont emmenée à la musique. J’ai abandonné la musique pendant un temps pour des raisons personnelles, maintenant je veux m’y remettre.
Quel est l’artiste qui vous a inspirée ?
L’artiste qui m’a inspirée c’est Bob Marley. Nous avons grandi dans l’époque Bob Marley. Après nous avons pu accommoder avec la Salsa, le Zouk et surtout Césaria Evora. A un certain moment, j’ai commencé à interpréter les musiques de Cesaria Evora comme ‘’Sodade’’, ‘’Petit Pays’’, ‘’Deza me mucho’’ qui m’ont impactée. Elle est mon idole après Bob Marley.
Parlez-nous de votre single que vous voulez mettre sur le marché?
Le premier morceau que je souhaite mettre sur le marché est ‘’Isi se Beba’’, qui veut dire en langue cap-verdienne, ‘’Si je savais’’. C’est quelqu’un qui va à l’aventure et qui ne trouve rien après avoir parcouru plusieurs pays loin de sa patrie. Son échec est à plusieurs niveaux, d’abord il y a un problème de socialisation. L’individu qui quitte sa région a des difficultés pour s’acclimater. C’est cela que je mets en exergue dans ma musique. Je raconte l’histoire d’un individu qui quitte sa famille pour un autre lieu pensant que les choses allaient aboutir. Mais finalement, c’est difficile de joindre les deux bouts et il garde de mauvais souvenirs. Quand je dis on garde mauvais souvenir, c’est dans le sens de la société parce que des personnes sont parties d’autre sont mortes. Alors dans le texte, je dis si je savais je n’allais pas venir. J’ai laissé mon pays, ma terre et je reste nostalgique. Je dis encore dans mon texte que le monde a changé pourtant nous sommes uniques. Je m’interroge également sur pourquoi le monde a changé. C’est dommage, après cette interrogation je ne trouve pas de réponse. Ce que j’aimerais faire comprendre c’est que le monde va de mal en pire. Nous sommes les responsables de cette tragédie. Moi je n’ai rien a donné aux autres que ce qui est en moi-même. Le deuxième morceau intitulé ‘’Mère’’, est dédié à nos mamans. J’invite les jeunes à respecter leur maman. Une mère, elle est unique. Youssou Ndour, disait, le papa peut être pour le monde mais une mère, c’est unique. Le papa peut dire que ce n’est pas son enfant, mais une mère qui t’a mis au monde, elle ne dira jamais que l’enfant n’est pas d’elle.
Qu’est-ce-qui est dans votre cœur?
Dans mon cœur, c’est l’amour des autres. Je ne suis rien si les autres ne sont pas. On peut beau parler, parcourir les montagnes s’il n’y a pas d’amour pour les autres ce n’est pas la peine.
Quelle est la rythmique de votre musique ?
Le premier morceau ‘’ Si je savais’’ est de la lambada. Le deuxième en hommage à nos mamans est du Jazz de la Caraïbe. Voilà c’est au tour de ses sonorités que gravitent ma musique. Il ne faut pas se dire que chez les autres est meilleur que chez nous. C’est à nous d’être meilleur. On ne peut pas aller s’assoir dans la maison de quelqu’un et dire chez lui est propre pendant que chez nous est sale. Pensons d’abord à nettoyer chez nous. On dit que Ghana qui est propre mais qu’est-ce qu’on fait pour la Côte d’Ivoire. Si on est soudé, on peut créer beaucoup d’emplois. Même le ramassage des sachets c’est un emploi. Aller prendre des tissus comme moi-même je le fais à Adjamé chez les tailleurs que veulent jeter. Je prends ces éléments et je confectionne des poupées, bandeaux.
Entretien réalisé par MB
D’où est venu votre amour pour la musique ?
Je pense que c’est de naissance parce que depuis petite mon environnement était favorable à la musique. Mon père était musicien dans l’armée Française et professeur de violon. Mes sœurs et mes frères font de la musique. Il y a aussi les émissions de tonton Marc le prince à Dakar destiné aux enfants que j’assistais qui m’ont emmenée à la musique. J’ai abandonné la musique pendant un temps pour des raisons personnelles, maintenant je veux m’y remettre.
Quel est l’artiste qui vous a inspirée ?
L’artiste qui m’a inspirée c’est Bob Marley. Nous avons grandi dans l’époque Bob Marley. Après nous avons pu accommoder avec la Salsa, le Zouk et surtout Césaria Evora. A un certain moment, j’ai commencé à interpréter les musiques de Cesaria Evora comme ‘’Sodade’’, ‘’Petit Pays’’, ‘’Deza me mucho’’ qui m’ont impactée. Elle est mon idole après Bob Marley.
Parlez-nous de votre single que vous voulez mettre sur le marché?
Le premier morceau que je souhaite mettre sur le marché est ‘’Isi se Beba’’, qui veut dire en langue cap-verdienne, ‘’Si je savais’’. C’est quelqu’un qui va à l’aventure et qui ne trouve rien après avoir parcouru plusieurs pays loin de sa patrie. Son échec est à plusieurs niveaux, d’abord il y a un problème de socialisation. L’individu qui quitte sa région a des difficultés pour s’acclimater. C’est cela que je mets en exergue dans ma musique. Je raconte l’histoire d’un individu qui quitte sa famille pour un autre lieu pensant que les choses allaient aboutir. Mais finalement, c’est difficile de joindre les deux bouts et il garde de mauvais souvenirs. Quand je dis on garde mauvais souvenir, c’est dans le sens de la société parce que des personnes sont parties d’autre sont mortes. Alors dans le texte, je dis si je savais je n’allais pas venir. J’ai laissé mon pays, ma terre et je reste nostalgique. Je dis encore dans mon texte que le monde a changé pourtant nous sommes uniques. Je m’interroge également sur pourquoi le monde a changé. C’est dommage, après cette interrogation je ne trouve pas de réponse. Ce que j’aimerais faire comprendre c’est que le monde va de mal en pire. Nous sommes les responsables de cette tragédie. Moi je n’ai rien a donné aux autres que ce qui est en moi-même. Le deuxième morceau intitulé ‘’Mère’’, est dédié à nos mamans. J’invite les jeunes à respecter leur maman. Une mère, elle est unique. Youssou Ndour, disait, le papa peut être pour le monde mais une mère, c’est unique. Le papa peut dire que ce n’est pas son enfant, mais une mère qui t’a mis au monde, elle ne dira jamais que l’enfant n’est pas d’elle.
Qu’est-ce-qui est dans votre cœur?
Dans mon cœur, c’est l’amour des autres. Je ne suis rien si les autres ne sont pas. On peut beau parler, parcourir les montagnes s’il n’y a pas d’amour pour les autres ce n’est pas la peine.
Quelle est la rythmique de votre musique ?
Le premier morceau ‘’ Si je savais’’ est de la lambada. Le deuxième en hommage à nos mamans est du Jazz de la Caraïbe. Voilà c’est au tour de ses sonorités que gravitent ma musique. Il ne faut pas se dire que chez les autres est meilleur que chez nous. C’est à nous d’être meilleur. On ne peut pas aller s’assoir dans la maison de quelqu’un et dire chez lui est propre pendant que chez nous est sale. Pensons d’abord à nettoyer chez nous. On dit que Ghana qui est propre mais qu’est-ce qu’on fait pour la Côte d’Ivoire. Si on est soudé, on peut créer beaucoup d’emplois. Même le ramassage des sachets c’est un emploi. Aller prendre des tissus comme moi-même je le fais à Adjamé chez les tailleurs que veulent jeter. Je prends ces éléments et je confectionne des poupées, bandeaux.
Entretien réalisé par MB