Les auteurs de blanchiment d’argent et autres criminalités financières seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement. Mieux, les revenus provenant des activités liées à cet argent sale seront confisqués par l’Etat. C’est l’objectif visé par la formation de 60 agents en service à la Direction de la police économique et financière, qui s’est tenue à l’Ecole nationale de police (ENP), à Abidjan, à l’effet de s’adapter aux nouvelles réalités de la criminalité financière. Ils ont reçu leur diplôme de fin de formation ce vendredi 21 octobre 2016.
L’approche de la délinquance financière au cours de cette rencontre est une nouveauté pour la Côte d’Ivoire, au dire du formateur, le Commandant Giles Ropars, spécialiste français de la lutte contre le blanchiment d’argent. Il était question, a-t-il rapporté, d’aller au-delà de la délinquance financière habituelle (escroquerie, abus de confiance…), et attaquer le financier sous l’aspect du blanchiment en se focalisant sur la destination du produit de l’infraction en vue de déterminer l’origine du fonds et les acquisitions, les confisquer. Et surtout, ne pas laisser aux délinquants cette manne financière qu’ils ont récupéré de façon tout à fait illicite. « Vous êtes armés pour travailler sur les dossiers de blanchiment d’argent. Vous avez maintenant le droit, la technicité de l’enquête. Vous avez la possibilité d’aller au-delà de l’enquête traditionnelle qui était l’enquête financière de base, vous allez passer à l’étape supérieure qui consiste à chercher l’argent, le trouver, prendre ceux qui le possèdent, qui ont acheté des biens, qui ont investi grâce à cet argent illicite », a-t-il garanti.
Selon le Directeur de la police économique, le Commissaire divisionnaire Timité Namory, cette formation rentre dans la vision de l’Etat ivoirien qui compte la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption dans les axes prioritaires de son programme de gouvernement. « L’Etat de Côte d’Ivoire a créé dans son dispositif, la Haute autorité pour la bonne gouvernance. Cette Haute autorité a besoin de bras séculiers. Ces bras séculiers, je doute fort que ce ne soit autre chose que la police économique et financière dans un premier temps », a-t-il indiqué. Relevant que « si nous ne sommes pas à niveau dans la détection des infractions financières, la recherche des avoirs criminels, leurs saisie et confiscation, cette Haute autorité ne pourra pas faire efficacement son travail».
C’est la quatrième session et pendant 5 jours, les apprenants ont pu s’approprier les différentes typologies de blanchiment et comment s’y attaquer dans une enquête financière. Ils ont étudié la réglementation adaptée à ce genre d’infraction que se soit au niveau du blanchiment qu’au niveau de la confiscation.
Notons que cette formation a été sollicitée par les autorités ivoiriennes auprès de la France par le biais de son ambassade à Abidjan et s’inscrit dans le cadre de la coopération policière entre les deux pays.
D.Tagro
L’approche de la délinquance financière au cours de cette rencontre est une nouveauté pour la Côte d’Ivoire, au dire du formateur, le Commandant Giles Ropars, spécialiste français de la lutte contre le blanchiment d’argent. Il était question, a-t-il rapporté, d’aller au-delà de la délinquance financière habituelle (escroquerie, abus de confiance…), et attaquer le financier sous l’aspect du blanchiment en se focalisant sur la destination du produit de l’infraction en vue de déterminer l’origine du fonds et les acquisitions, les confisquer. Et surtout, ne pas laisser aux délinquants cette manne financière qu’ils ont récupéré de façon tout à fait illicite. « Vous êtes armés pour travailler sur les dossiers de blanchiment d’argent. Vous avez maintenant le droit, la technicité de l’enquête. Vous avez la possibilité d’aller au-delà de l’enquête traditionnelle qui était l’enquête financière de base, vous allez passer à l’étape supérieure qui consiste à chercher l’argent, le trouver, prendre ceux qui le possèdent, qui ont acheté des biens, qui ont investi grâce à cet argent illicite », a-t-il garanti.
Selon le Directeur de la police économique, le Commissaire divisionnaire Timité Namory, cette formation rentre dans la vision de l’Etat ivoirien qui compte la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption dans les axes prioritaires de son programme de gouvernement. « L’Etat de Côte d’Ivoire a créé dans son dispositif, la Haute autorité pour la bonne gouvernance. Cette Haute autorité a besoin de bras séculiers. Ces bras séculiers, je doute fort que ce ne soit autre chose que la police économique et financière dans un premier temps », a-t-il indiqué. Relevant que « si nous ne sommes pas à niveau dans la détection des infractions financières, la recherche des avoirs criminels, leurs saisie et confiscation, cette Haute autorité ne pourra pas faire efficacement son travail».
C’est la quatrième session et pendant 5 jours, les apprenants ont pu s’approprier les différentes typologies de blanchiment et comment s’y attaquer dans une enquête financière. Ils ont étudié la réglementation adaptée à ce genre d’infraction que se soit au niveau du blanchiment qu’au niveau de la confiscation.
Notons que cette formation a été sollicitée par les autorités ivoiriennes auprès de la France par le biais de son ambassade à Abidjan et s’inscrit dans le cadre de la coopération policière entre les deux pays.
D.Tagro