Dakar, 1er nov – Le chef de service de parasitologie-mycologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec, professeur Daouda Ndiaye, a soutenu lundi à Dakar, que l’élimination du paludisme au Sénégal est possible à l’horizon 2020 si les stratégies de lutte sont pérennisées.
»Le Sénégal peut, d’ici 2020 voire 2025, être certifié comme pays où le paludisme a été éliminé, si les bailleurs de fonds, les partenaires et le gouvernement continuent à y croire en mettant les moyens à la disposition des chercheurs et des organismes de mise en œuvre », a-t-il dit.
Il s’exprimait ainsi en marge de l’ouverture d’un cours international de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) d’accréditation des Microscopistes du paludisme (31 octobre-4 novembre 2016) qui a pour but d’améliorer la qualité de la prise en charge du paludisme au niveau opérationnel.
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), dans ce cadre de sa stratégie de renforcement des compétences des acteurs du système de santé, a initié ce cours d’accréditation OMS pour 12 pharmaciens biologistes des hôpitaux chargés du diagnostic microscopique du paludisme, techniciens des laboratoires des districts et des hôpitaux.
Selon le professeur Daouda Ndiaye, directeur du cours, cette formation est un engagement du PNLP qui s’est arrimé aux normes de l’OMS pour accréditer une dizaine de microscopistes au Sénégal et ainsi former autant d’experts en nombre, en qualité et en ressources humaines.
Il a fait noter que c’est un engagement louable à saluer, du fait que c’est une première au Sénégal et en Afrique francophone, avant d’exhorter le PNLP à »continuer » sur cette voie stratégique permettant de se reposer sur des données parasitaires pour lutter contre la maladie.
»Tant qu’on ne reposera nos stratégies sur des données parasitaires certifiées, on n’arrivera pas à grand-chose » a-t-il dit, relevant qu’il faut des microscopistes accrédités comme des experts OMS pour certifier que le paludisme a disparu d’un pays ou d’une région.
»On connait les stratégies efficaces. Donc il faut mettre en place un dispositif de prévention efficace avec les moustiquaires imprégnées, la chimio prévention saisonnier du paludisme et disposer d’outils de diagnostic efficace et fiable, la lutte anti vectorielle » dit-il encore.
De même, fait-il remarquer, la plupart des diagnostics qui sont faits dans les structures sanitaires repose essentiellement, au niveau périphérique, sur le test de diagnostic rapide, et sur les techniques microscopiques comme la goutte épaisse et le frottis.
Selon un communiqué du PNLP, le Sénégal, en se conformant aux directives de l’OMS, a mis à l’échelle les interventions à efficacité prouvée pour avoir un impact significatif et durable sur la morbidité et la mortalité palustres.
Et, signale la même source, il y est observé, une baisse de plus de 65% des cas et de plus de 70% des décès dus au paludisme par rapport à 2000. C’ est pourquoi, le Sénégal s’est inscrit dans une perspective de pré élimination du paludisme dans son plan stratégique (2016–2020).
(APS/AIP)
cmas
»Le Sénégal peut, d’ici 2020 voire 2025, être certifié comme pays où le paludisme a été éliminé, si les bailleurs de fonds, les partenaires et le gouvernement continuent à y croire en mettant les moyens à la disposition des chercheurs et des organismes de mise en œuvre », a-t-il dit.
Il s’exprimait ainsi en marge de l’ouverture d’un cours international de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) d’accréditation des Microscopistes du paludisme (31 octobre-4 novembre 2016) qui a pour but d’améliorer la qualité de la prise en charge du paludisme au niveau opérationnel.
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), dans ce cadre de sa stratégie de renforcement des compétences des acteurs du système de santé, a initié ce cours d’accréditation OMS pour 12 pharmaciens biologistes des hôpitaux chargés du diagnostic microscopique du paludisme, techniciens des laboratoires des districts et des hôpitaux.
Selon le professeur Daouda Ndiaye, directeur du cours, cette formation est un engagement du PNLP qui s’est arrimé aux normes de l’OMS pour accréditer une dizaine de microscopistes au Sénégal et ainsi former autant d’experts en nombre, en qualité et en ressources humaines.
Il a fait noter que c’est un engagement louable à saluer, du fait que c’est une première au Sénégal et en Afrique francophone, avant d’exhorter le PNLP à »continuer » sur cette voie stratégique permettant de se reposer sur des données parasitaires pour lutter contre la maladie.
»Tant qu’on ne reposera nos stratégies sur des données parasitaires certifiées, on n’arrivera pas à grand-chose » a-t-il dit, relevant qu’il faut des microscopistes accrédités comme des experts OMS pour certifier que le paludisme a disparu d’un pays ou d’une région.
»On connait les stratégies efficaces. Donc il faut mettre en place un dispositif de prévention efficace avec les moustiquaires imprégnées, la chimio prévention saisonnier du paludisme et disposer d’outils de diagnostic efficace et fiable, la lutte anti vectorielle » dit-il encore.
De même, fait-il remarquer, la plupart des diagnostics qui sont faits dans les structures sanitaires repose essentiellement, au niveau périphérique, sur le test de diagnostic rapide, et sur les techniques microscopiques comme la goutte épaisse et le frottis.
Selon un communiqué du PNLP, le Sénégal, en se conformant aux directives de l’OMS, a mis à l’échelle les interventions à efficacité prouvée pour avoir un impact significatif et durable sur la morbidité et la mortalité palustres.
Et, signale la même source, il y est observé, une baisse de plus de 65% des cas et de plus de 70% des décès dus au paludisme par rapport à 2000. C’ est pourquoi, le Sénégal s’est inscrit dans une perspective de pré élimination du paludisme dans son plan stratégique (2016–2020).
(APS/AIP)
cmas