Mme N’goran née Brou, présidente des productrices de Café Cacao de Côte d’Ivoire expose, dans cet entretien, les difficultés que rencontrent les productrices, et plaide pour un appui financier.
Vous participez à la 28ème réunion de partenariat entre la Fondation du cacao et du Conseil National du café cacao. Vos impressions ?
Je suis très heureuse car c’est la première fois qu’une telle réunion se tient en Côte d’Ivoire. J’avoue que je suis fière de ce partenariat.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Nous rencontrons beaucoup de difficultés. Le manque de moyens de locomotion nous empêche de transporter nos productions des champs au marché. Toute chose qui fait que nous ne pouvons pas écouler nos productions. Nous manquons de financement. Notre association réunit des présidentes de coopératives qui se sont mises ensemble pour partager leurs expériences en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Nous avons vraiment besoin d’être soutenues pour atteindre ces objectifs.
Avez-vous sollicité le Conseil du Café Cacao ?
Oui, je tiens à remercier le Conseil du Café-Cacao ainsi que le ministère de l’Agriculture et du Développement durable.
Le prix garanti du cacao, fixé à 1 100 F Cfa est-il vraiment respecté sur le terrain ?
Le prix est respecté et le Conseil du Café-Cacao s’investit à fond dans la campagne 2016-2017.
Le travail des enfants dans la cacao culture continue de faire débat. Votre avis sur ce phénomène ?
Nous continuons de sensibiliser les parents afin qu’ils comprennent que la place des enfants se trouve à l’école et non dans les champs. Ce phénomène a régressé. Je profite de cette occasion pour appeler toutes les productrices de café- cacao à l’union. Nous avons commencé l’association avec 4000 membres aujourd’hui nous sommes à 10 000 membres. J’invite toutes les femmes à nous rejoindre car c’est l’union qui fait la force.
Entretien réalisé par Rosemonde Kouadio
Vous participez à la 28ème réunion de partenariat entre la Fondation du cacao et du Conseil National du café cacao. Vos impressions ?
Je suis très heureuse car c’est la première fois qu’une telle réunion se tient en Côte d’Ivoire. J’avoue que je suis fière de ce partenariat.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Nous rencontrons beaucoup de difficultés. Le manque de moyens de locomotion nous empêche de transporter nos productions des champs au marché. Toute chose qui fait que nous ne pouvons pas écouler nos productions. Nous manquons de financement. Notre association réunit des présidentes de coopératives qui se sont mises ensemble pour partager leurs expériences en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Nous avons vraiment besoin d’être soutenues pour atteindre ces objectifs.
Avez-vous sollicité le Conseil du Café Cacao ?
Oui, je tiens à remercier le Conseil du Café-Cacao ainsi que le ministère de l’Agriculture et du Développement durable.
Le prix garanti du cacao, fixé à 1 100 F Cfa est-il vraiment respecté sur le terrain ?
Le prix est respecté et le Conseil du Café-Cacao s’investit à fond dans la campagne 2016-2017.
Le travail des enfants dans la cacao culture continue de faire débat. Votre avis sur ce phénomène ?
Nous continuons de sensibiliser les parents afin qu’ils comprennent que la place des enfants se trouve à l’école et non dans les champs. Ce phénomène a régressé. Je profite de cette occasion pour appeler toutes les productrices de café- cacao à l’union. Nous avons commencé l’association avec 4000 membres aujourd’hui nous sommes à 10 000 membres. J’invite toutes les femmes à nous rejoindre car c’est l’union qui fait la force.
Entretien réalisé par Rosemonde Kouadio