Abidjan - Un commissariat a été attaqué dimanche à la nuit à Daloa (380 km nord-ouest d'Abidjan), troisième ville de Côte d'Ivoire, par des assaillants non identifiés qui ont emporté des armes et libéré des prisonniers, a-t-on appris lundi de sources sécuritaires.
"Des individus armés non identifiés ont fait irruption dans le commissariat du troisième arrondissement de Daloa. Ils ont maitrisé les trois policiers de garde, libéré les détenus et emporté toutes les armes dont des kalachnikovs", a expliqué à l'AFP cette source ayant requis l'anonymat, sans pouvoir préciser le nombre de détenus libérés.
L'attaque n'a pas fait de blessé, mais, avant de partir, les assaillants ont enfermé les trois policiers de garde.
Les assaillants ont profité d'un fort redéploiement des forces de l'ordre pendant le scrutin référendaire pour s'attaquer au commissariat, a expliqué une autre source sécuritaire.
Le référendum sur une nouvelle Constitution, pour lequel 6,3 millions d'Ivoiriens avaient été appelés aux urnes dimanche a été émaillé d'incidents dans des bureaux de vote à travers le pays, notamment à Daloa.
Cette ville cosmopolite constitue la porte d'entrée dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, la région la plus instable du pays en raison de tensions foncières et ethniques.
ck/pgf/jpc
"Des individus armés non identifiés ont fait irruption dans le commissariat du troisième arrondissement de Daloa. Ils ont maitrisé les trois policiers de garde, libéré les détenus et emporté toutes les armes dont des kalachnikovs", a expliqué à l'AFP cette source ayant requis l'anonymat, sans pouvoir préciser le nombre de détenus libérés.
L'attaque n'a pas fait de blessé, mais, avant de partir, les assaillants ont enfermé les trois policiers de garde.
Les assaillants ont profité d'un fort redéploiement des forces de l'ordre pendant le scrutin référendaire pour s'attaquer au commissariat, a expliqué une autre source sécuritaire.
Le référendum sur une nouvelle Constitution, pour lequel 6,3 millions d'Ivoiriens avaient été appelés aux urnes dimanche a été émaillé d'incidents dans des bureaux de vote à travers le pays, notamment à Daloa.
Cette ville cosmopolite constitue la porte d'entrée dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, la région la plus instable du pays en raison de tensions foncières et ethniques.
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