Abidjan - Un rapport compilé par la Société américaine du cancer (ACS), avec le soutien du laboratoire pharmaceutique allemand Merck KGaA, rendu public à l’occasion du congrès mondial du cancer à Paris, le cancer pourrait tuer 5,5 millions de femmes par an dans le monde en 2030, lié en particulier au cancer du sein.
Cette situation est due à l’augmentation et au vieillissement de la population et les fragilités des pays en développement face à la maladie, mais aussi à cause de certains facteurs de risque tels que l’inactivité physique, la mauvaise alimentation, l’obésité et des facteurs reproductifs, explique le rapport, qui précise que le cancer a tué 3,5 millions de femmes en 2012, sur 8,2 millions de morts au total, majoritairement dans les pays en développement.
Mais les auteurs de ce document pensent que des centaines de milliers de ces décès pourraient être évitées grâce à une lutte efficace contre le tabagisme, et envers la vaccination et le dépistage.
Pour eux, la vaccination systématique contre les papillomavirus des filles dans les pays pauvres au cours des quatre prochaines années pourraient prévenir 600.000 futurs décès par cancer du col de l’utérus.
Ils plaident donc pour un investissement à la hauteur des enjeux (prévention, dépistage, vaccination et traitement) dans les pays en développement.
Le cancer constitue la deuxième cause de mortalité chez la femme dans le monde après les maladies cardiovasculaires, note-t-on.
(AIP)
sdaf/tm
Cette situation est due à l’augmentation et au vieillissement de la population et les fragilités des pays en développement face à la maladie, mais aussi à cause de certains facteurs de risque tels que l’inactivité physique, la mauvaise alimentation, l’obésité et des facteurs reproductifs, explique le rapport, qui précise que le cancer a tué 3,5 millions de femmes en 2012, sur 8,2 millions de morts au total, majoritairement dans les pays en développement.
Mais les auteurs de ce document pensent que des centaines de milliers de ces décès pourraient être évitées grâce à une lutte efficace contre le tabagisme, et envers la vaccination et le dépistage.
Pour eux, la vaccination systématique contre les papillomavirus des filles dans les pays pauvres au cours des quatre prochaines années pourraient prévenir 600.000 futurs décès par cancer du col de l’utérus.
Ils plaident donc pour un investissement à la hauteur des enjeux (prévention, dépistage, vaccination et traitement) dans les pays en développement.
Le cancer constitue la deuxième cause de mortalité chez la femme dans le monde après les maladies cardiovasculaires, note-t-on.
(AIP)
sdaf/tm