Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le chef du gouvernement ivoirien, Daniel Kablan Duncan a annoncé, lundi, à Abidjan à l'ouverture d'un dialogue interministériel des Ministres Ouest-Africains des Finances et de la Santé à l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD) que la Couverture maladie universelle (CMU) devra être opérationnelle dès le début de l’année 2017, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon le premier ministre ivoirien, « il y’a nécessité de faire de la couverture maladie universelle une priorité » au moment où s’ouvre ce lundi,également, dans la capitale politique, Yamoussoukro (centre ivoirien), un Symposium international sur cette question.
Cette couverture qui devra être « opérationnelle dès le début 2017 », prendra en compte, pour sa première phase les étudiants, à en croire Daniel Kablan Duncan à l’ouverture de cette rencontre sous-régionale qui se tient dans les locaux de la Banque panafricaine.
Pour sa part, le Président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina saluant ces efforts du gouvernement ivoirien pour l’accès à la santé, a rassuré tous les pays africains du soutien de son institution dans la mise en place de systèmes de santé efficaces.
«La crise de l’épidémie d’Ebola a exposé la fragilité des systèmes de santé.L’Afrique ne peut atteindre les ODD (objectifs de développement durables) sans un bon système de santé », a averti M.Adesina qui a dans la foulée rappelé que la BAD a investi près de 300 millions de dollars dans les pays concernés par la maladie à virus Ebola et ses voisins dans le cadre de l’éradication de la maladie et de sa prévention.
La Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a quant à elle regretté que « l’Afrique ait le poids de nombreuses maladies ».
« Nous faisons face à de nombreux événements sanitaires chaque année, la flambée de maladies comme Ebola, la fière jaune, Zika », a-t-elle tristement dépeint.
« Le rôle du secteur privé principal acteur dans le domaine de la santé en Afrique doit être défini et développé », a soutenu par ailleurs la Directrice régionale pour l’Afrique de l’organisation onusienne en charge de la santé qui a souhaité une collaboration entre les pays pour arrêter les maladies et empêcher leur propagation.
La BAD souligne que la nécessité de renforcer les capacités de l’Afrique en matière de santé n’a jamais été aussi grande et urgente avec l’apparition de nouvelles menaces depuis 2015, notamment les épidémies urbaines de fièvre jaune et la propagation de la maladie à virus Zika.
Cette rencontre d'Abidjan vise à échanger sur les meilleurs moyens de se préparer aux futures menaces et l’augmentation des investissements pour une plus grande sécurité sanitaire publique.
Partie en décembre 2013 de la Guinée forestière (sud), l’épidémie a gagné le Liberia et la Sierra Leone, puis le Nigeria et le Mali. Elle aura atteint au total dix pays, dont l’Espagne et les Etats-Unis, provoquant plus de 11.300 morts sur 28.600 cas recensés. Le Libéria seul a enregistré
4.800 morts. Plus de 99% des cas ont été notés en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
SY/ls
Selon le premier ministre ivoirien, « il y’a nécessité de faire de la couverture maladie universelle une priorité » au moment où s’ouvre ce lundi,également, dans la capitale politique, Yamoussoukro (centre ivoirien), un Symposium international sur cette question.
Cette couverture qui devra être « opérationnelle dès le début 2017 », prendra en compte, pour sa première phase les étudiants, à en croire Daniel Kablan Duncan à l’ouverture de cette rencontre sous-régionale qui se tient dans les locaux de la Banque panafricaine.
Pour sa part, le Président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina saluant ces efforts du gouvernement ivoirien pour l’accès à la santé, a rassuré tous les pays africains du soutien de son institution dans la mise en place de systèmes de santé efficaces.
«La crise de l’épidémie d’Ebola a exposé la fragilité des systèmes de santé.L’Afrique ne peut atteindre les ODD (objectifs de développement durables) sans un bon système de santé », a averti M.Adesina qui a dans la foulée rappelé que la BAD a investi près de 300 millions de dollars dans les pays concernés par la maladie à virus Ebola et ses voisins dans le cadre de l’éradication de la maladie et de sa prévention.
La Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a quant à elle regretté que « l’Afrique ait le poids de nombreuses maladies ».
« Nous faisons face à de nombreux événements sanitaires chaque année, la flambée de maladies comme Ebola, la fière jaune, Zika », a-t-elle tristement dépeint.
« Le rôle du secteur privé principal acteur dans le domaine de la santé en Afrique doit être défini et développé », a soutenu par ailleurs la Directrice régionale pour l’Afrique de l’organisation onusienne en charge de la santé qui a souhaité une collaboration entre les pays pour arrêter les maladies et empêcher leur propagation.
La BAD souligne que la nécessité de renforcer les capacités de l’Afrique en matière de santé n’a jamais été aussi grande et urgente avec l’apparition de nouvelles menaces depuis 2015, notamment les épidémies urbaines de fièvre jaune et la propagation de la maladie à virus Zika.
Cette rencontre d'Abidjan vise à échanger sur les meilleurs moyens de se préparer aux futures menaces et l’augmentation des investissements pour une plus grande sécurité sanitaire publique.
Partie en décembre 2013 de la Guinée forestière (sud), l’épidémie a gagné le Liberia et la Sierra Leone, puis le Nigeria et le Mali. Elle aura atteint au total dix pays, dont l’Espagne et les Etats-Unis, provoquant plus de 11.300 morts sur 28.600 cas recensés. Le Libéria seul a enregistré
4.800 morts. Plus de 99% des cas ont été notés en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
SY/ls
