Le Directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Alioune Tine , présent à Abidjan dans le cadre d’un festival des Droits humains dont il est le co-parrain , a souhaité un examen des causes profondes de l’immigration dont les solutions ne doivent « pas se limiter seulement aux barbelés et enclos de détention ».
"J’avoue que le concept d’immigration clandestine me gêne un peu. Nous n’avons pas une égale possibilité de circuler dans le monde entier d’aller d’un pays à un autre », a regretté le militant des Droits humains à la tribune du festival de film Ciné Droit Libre (CDL).
« L’immigration n’a pas commencé aujourd’hui .II faudrait en examiner les causes profondes surtout en Afrique et interroger les perceptions que les gens en ont », a souligné Alioune Tine, le Directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour qui « on n’a de fausses conceptions avec souvent des images tragiques et spectaculaires ».
Au sujet du retrait de plusieurs pays de la Cour Pénale Internationale (CPI), Alioune Tine n'y voit pas d’inconvénients à conditions que les Etats africains proposent une alternative de compétence interne.
« La CPI n’a pas bonne presse en Afrique avec des pays .Si on rejette la CPI qu’elle alternative crédible pour lutter contre l’impunité en Afrique, les crimes et génocides ? », s’est-il interrogé.
« Avec le cas avec Hussein Habré, on constate qu’il y a des alternatives qui sont possibles si les pays adoptent des lois de compétences universelles si le pays essaye d’avoir une souveraineté judiciaire qui permette d’établir les compétences sur les crimes internationaux », a proposé Alioune Tine.
Débuté vendredi soir, la 8 ème édition du festival "Ciné Droit Libre" qui a pour objectif de promouvoir et de défendre les droits humains ainsi que la liberté d’expression à travers le cinéma, se poursuit à Abidjan jusqu’au samedi prochain avec pour thème central « Droit de vie : luttons contre l’extrémisme violent et l’immigration clandestine ».
SY/ls/APA
"J’avoue que le concept d’immigration clandestine me gêne un peu. Nous n’avons pas une égale possibilité de circuler dans le monde entier d’aller d’un pays à un autre », a regretté le militant des Droits humains à la tribune du festival de film Ciné Droit Libre (CDL).
« L’immigration n’a pas commencé aujourd’hui .II faudrait en examiner les causes profondes surtout en Afrique et interroger les perceptions que les gens en ont », a souligné Alioune Tine, le Directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour qui « on n’a de fausses conceptions avec souvent des images tragiques et spectaculaires ».
Au sujet du retrait de plusieurs pays de la Cour Pénale Internationale (CPI), Alioune Tine n'y voit pas d’inconvénients à conditions que les Etats africains proposent une alternative de compétence interne.
« La CPI n’a pas bonne presse en Afrique avec des pays .Si on rejette la CPI qu’elle alternative crédible pour lutter contre l’impunité en Afrique, les crimes et génocides ? », s’est-il interrogé.
« Avec le cas avec Hussein Habré, on constate qu’il y a des alternatives qui sont possibles si les pays adoptent des lois de compétences universelles si le pays essaye d’avoir une souveraineté judiciaire qui permette d’établir les compétences sur les crimes internationaux », a proposé Alioune Tine.
Débuté vendredi soir, la 8 ème édition du festival "Ciné Droit Libre" qui a pour objectif de promouvoir et de défendre les droits humains ainsi que la liberté d’expression à travers le cinéma, se poursuit à Abidjan jusqu’au samedi prochain avec pour thème central « Droit de vie : luttons contre l’extrémisme violent et l’immigration clandestine ».
SY/ls/APA