Les Agnis pèsent dans le paysage socio-économique, politique et culturel de la Côte d’Ivoire. C’est ce que dit Bernard Ehouman, parrain de la 4ème édition du Festagni qui s’est tenue du 11 au 13 novembre 2016, dans la région de l’Agnéby-Tiassa, précisément dans le département de Tiassalé qui a abrité la cérémonie d’ouverture, le 12 novembre. A la clôture de cette édition, le parrain de la cérémonie, Bernard Ehouman, tout en félicitant le commissariat général, a vanté les mérites du peuple Agni. « L’histoire de notre pays indique clairement que les Agni sont de véritables régulateurs socio-économiques, politiques et culturels », a-t-il indiqué. Pour le parrain, « Le peuple Agni pourrait faire mieux, le peuple Agni a encore la possibilité d’être incontournable dans le paysage politico-socio-économique, si certains préalables pouvaient être levés ». Il est convaincu que « le peuple Agni a encore la possibilité d’être incontournable dans le paysage socio-économique et politique ». Il a évoqué entre autres, la recherche à tout prix de la maitrise et de la vulgarisation de notre langue maternelle, l’Agni, vecteur de partage de cette culture et d’expansion de son influence. Ainsi que les faux complexes de supériorité de zone qui ont tendance à faire croire que certains Agni sont supérieurs à d’autres. Pour Bernard Ehouman, «un Agni est un Agni » et ils doivent désormais penser « Un », car ensemble unis, ils iront plus loin. Le parrain, dans sa volonté de trouver des éléments indispensables à la cohésion du peuple Agni, a proposé l’institution d’un tournoi de football doté du trophée Ano Assoman, fondateur de la nation Agni, à partir de la 5e édition. Il a remis le trophée de ce tournoi au commissaire général, Ané Éric.
Le haut patron de la 4e édition, Nanan Ehora Tehoua, chef de la tribu N’gattia dans le Moronou a, par l’entremise de son porte-parole, Tiémoko Koffi, remercié le commissaire général du Festagni. Pour Tiémoko Koffi, le Festagni est un instrument d’éveil du peuple Agni. « Un peuple dont plusieurs autres s’en inspirent », est-il convaincu.
Au-delà de l’occasion qu’il offre de visiter le vaste et riche patrimoine culturel du peuple Agni, le Festagni est aussi aujourd’hui, surtout à cette 4ème édition, une occasion de retrouvailles entre Agni du Sanwi, de l’Indenié-djuablin, du Moronou et de Tiassalé. Ané Éric, le commissaire général du Festival des arts et de la culture Agni a également pris le soin d’intégrer l’histoire de ce peuple et ses valeurs.
Les autorités administratives, politiques et traditionnelles du département de Tiassalé ont pris une part active à cette 4ème édition Festagni clôturée le dimanche à Morokro. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine pour la 5e édition du Festagni.
D.T
Le haut patron de la 4e édition, Nanan Ehora Tehoua, chef de la tribu N’gattia dans le Moronou a, par l’entremise de son porte-parole, Tiémoko Koffi, remercié le commissaire général du Festagni. Pour Tiémoko Koffi, le Festagni est un instrument d’éveil du peuple Agni. « Un peuple dont plusieurs autres s’en inspirent », est-il convaincu.
Au-delà de l’occasion qu’il offre de visiter le vaste et riche patrimoine culturel du peuple Agni, le Festagni est aussi aujourd’hui, surtout à cette 4ème édition, une occasion de retrouvailles entre Agni du Sanwi, de l’Indenié-djuablin, du Moronou et de Tiassalé. Ané Éric, le commissaire général du Festival des arts et de la culture Agni a également pris le soin d’intégrer l’histoire de ce peuple et ses valeurs.
Les autorités administratives, politiques et traditionnelles du département de Tiassalé ont pris une part active à cette 4ème édition Festagni clôturée le dimanche à Morokro. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine pour la 5e édition du Festagni.
D.T