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Société Publié le mercredi 23 novembre 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Promotion du genre: le Gofehf déplore la sous-représentativité des femmes aux postes de décisions

© L’intelligent d’Abidjan Par D. Tagro
Prochain gouvernement: un groupement d’organisations féminines souhaite que la parité soit respectée
Vendredi 8 janvier 2015. Abidjan. Rachel Gogoua, présidente du GOFEHF exhorte le Chef de l’Etat Alassane Ouattara à nommer 50% de femmes dans le prochain gouvernement. Ph : Rachel Gogoua, présidente GOFEHF.
Le Groupe des Organisations Féminines pour l’Egalité Homme-Femmes (Gofehf) a organisé une conférence le mardi 22 novembre 2016 pour présenter la synthèse des résultats de l’étude sur « L’analyse des nominations en conseils des ministres de janvier 2015 à octobre 2016. Rachel Gogoua, spécialiste en développement institutionnel, présidente du Gofehf a animée cette conférence.

« 81,43% des hommes contre 18,56% de femmes occupent des postes électifs en Côte », a signifié Rachel Gogoua, présidente du Gofehf.

Selon elle, la sous représentativité des femmes persiste et s’observe dans l’administration publique et parapublique, la ratification de la Côte d’Ivoire des instruments internationaux, régionaux et sous régionaux relatifs à l’égalité.

L’analyse des résultats des nominations approuvées en conseils des ministres de janvier 2015 à octobre 2016, sous l’angle du genre indique qu’il y a une représentation déséquilibrée entre les femmes et les hommes aux postes de responsabilité au sein des administrations publiques et parapubliques. C’est pourquoi, selon Rachel Gogoua : « La situation de la femme telle que révélée dans cette analyse pourrait traduire une insuffisance de volonté politique pour franchir le pas. Pourtant la Côte d’Ivoire a fait d’énormes progrès pour la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel favorables à la femme, il faut mettre tous ces cadres en œuvre pour libérer leur potentiel », a-t-elle fait savoir.

Au terme de cette étude, la présidente a noté l’insuffisance des efforts consentis en matière de réalisation de l’égalité entre les hommes et femmes dans le domaine des postes de responsabilités et de prise de décisions. Elle a notamment souhaité que les décideurs examinent les candidatures au niveau du compendium afin de les mettre à contribution et l’élargissement du comité de sélection interministériel aux organisations de la société civile œuvrant pour l’égalité.

Sangaré Mada, candidate indépendante aux élections législatives 2016 dans la commune d’Anyama a déploré le faible de taux de candidatures des femmes au niveau des partis politique. Elle a ajouté que malgré les combats qu’elles ont menés pour éviter cette situation, elles se retrouvent face à l’effet contraire. Néanmoins, elle a invité toutes les femmes à se mobilisé et à continuer cet élan de solidarité pour que le changement de mentalité arrive par elles. « Cette égalité que nous voulons, aura bel et bien lieu », a indiqué la candidate indépendante aux législatives 2016 à anyama.

Cet esprit de gagneuse, est partagé par Touré Nassine Dosso, qui elle, malgré le rejet de sa candidature par son parti politique, a demandé aux femmes de ne pas se laisser aller au découragement, de continuer la lutte dans la discipline. « C’est cette multitude d’action que nous allons entreprendre à tous les niveaux qui nous permettrons de nous lancer au-devant des scènes, aussi bien politiques que décisionnelles », a-t-elle affirmé.

O.R
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