Confrontées au sempiternel problème des primes non versées, les joueuses de la sélection féminine du Nigeria, fraîchement sacrées à la CAN 2016, ont entamé un sit-in dans leur hôtel d’Abuja afin d’interpeller leur Fédération.
"J’en profite pour demander qu’il y ait davantage de compétitions pour les équipes féminines et que les équipes africaines engagées en compétitions internationales puissent bénéficier du soutien de tous les pays." Quelques minutes après le sacre du Nigeria à la CAN féminine 2016, la sélectionneuse des Super Falcons, Florence Omagbemi, lâchait une phrase lourde de sens samedi 3 décembre dernier en conférence de presse. Alors qu’elle n’a reçu qu’un mois de salaire depuis mars avec son staff, l’ancienne internationale vient en effet de voir ses protégées monter au créneau. Sacrées championnes d’Afrique pour la 10e fois en 12 éditions, les joueuses du Nigeria ont lancé un sit-in et refusent de quitter leur hôtel à Abuja, rapporte la presse locale ! Les Super Falcons entendent protester contre les promesses non-tenues par leur fédération (NFF), qui leur doit les primes de qualification à la CAN féminine 2016 ainsi que leurs bonus de victoires pour la compétition. "Nous sommes fatiguées des mensonges et des fausses promesses de la NFF. Ils nous ont dit qu’on serait payées avant le tournoi au Cameroun mais ce n’est jamais arrivé", a déploré une joueuse, sous couvert d’anonymat, sur BBC. De son côté, la fédération nigériane affirme que le gouvernement débloquera les fonds. Le problème des primes est malheureusement un classique pour les sélections au Nigeria, masculines comme féminines. Un cas de figure similaire s’était produit en 2004 avec les Super Falcons, retranchées pendant trois jours dans leur hôtel au lendemain de leur sacre continental, jusqu’à ce que la NFF leur verse leur dû. Après le triomphe à la Can 2015, les Eléphants de Côte d’Ivoire, champions d’Afrique avaient eu du mal pour recevoir leur prime.
"J’en profite pour demander qu’il y ait davantage de compétitions pour les équipes féminines et que les équipes africaines engagées en compétitions internationales puissent bénéficier du soutien de tous les pays." Quelques minutes après le sacre du Nigeria à la CAN féminine 2016, la sélectionneuse des Super Falcons, Florence Omagbemi, lâchait une phrase lourde de sens samedi 3 décembre dernier en conférence de presse. Alors qu’elle n’a reçu qu’un mois de salaire depuis mars avec son staff, l’ancienne internationale vient en effet de voir ses protégées monter au créneau. Sacrées championnes d’Afrique pour la 10e fois en 12 éditions, les joueuses du Nigeria ont lancé un sit-in et refusent de quitter leur hôtel à Abuja, rapporte la presse locale ! Les Super Falcons entendent protester contre les promesses non-tenues par leur fédération (NFF), qui leur doit les primes de qualification à la CAN féminine 2016 ainsi que leurs bonus de victoires pour la compétition. "Nous sommes fatiguées des mensonges et des fausses promesses de la NFF. Ils nous ont dit qu’on serait payées avant le tournoi au Cameroun mais ce n’est jamais arrivé", a déploré une joueuse, sous couvert d’anonymat, sur BBC. De son côté, la fédération nigériane affirme que le gouvernement débloquera les fonds. Le problème des primes est malheureusement un classique pour les sélections au Nigeria, masculines comme féminines. Un cas de figure similaire s’était produit en 2004 avec les Super Falcons, retranchées pendant trois jours dans leur hôtel au lendemain de leur sacre continental, jusqu’à ce que la NFF leur verse leur dû. Après le triomphe à la Can 2015, les Eléphants de Côte d’Ivoire, champions d’Afrique avaient eu du mal pour recevoir leur prime.