L’Intersyndicale du secteur des médias de Côte d’Ivoire (ISMCI) a jugé lundi "trop sévère", la suspension le 07 décembre de trois journaux proches de l’opposition ivoirienne, estimant que cette sanction constitue une "menace" pour "des emplois".
"L’ISMCI juge les sanctions contre les quotidiens La Voie Originale, Lg’Infos et Aujourd’hui trop sévères", indique une note signée de Amonzame Kouadio, président de cette faîtière d'entreprises de presse et de journalistes.
"De telles décisions asphyxient économiquement les entreprises de presse et exposent les travailleurs au chômage", a estimé M. Kouadio.
Mercredi, le Conseil national de la presse ivoirienne (CNP, organe de régulation) a suspendu les quotidiens La Voie Originale pour 26 parutions et sept pour Aujourd’hui et LG Infos, pour attribution de "titres et qualités à des personnalités qui n’en sont pas investies" et "diffusion de fausses informations".
Vendredi, Gaëtan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à l’Organisation non-gouvernementale (ONG) Amnesty internationale a jugé "ces suspensions arbitraires", estimant qu’elles "constituent une énième attaque contre les médias", à quelques jours "des élections législatives" dont la campagne a débuté samedi".
M. Mootoo a ajouté qu’"une quelconque pression sur des voix dissidentes" ne saurait être "justifiée", invitant les autorités ivoiriennes à "revenir sur leur décision".
Les quotidiens Aujourd’hui et La voie Originale avaient écopé le 20 octobre d’une suspension de "15 parutions", pour les mêmes raisons, 10 jours avant le référendum constitutionnel.
ATI
"L’ISMCI juge les sanctions contre les quotidiens La Voie Originale, Lg’Infos et Aujourd’hui trop sévères", indique une note signée de Amonzame Kouadio, président de cette faîtière d'entreprises de presse et de journalistes.
"De telles décisions asphyxient économiquement les entreprises de presse et exposent les travailleurs au chômage", a estimé M. Kouadio.
Mercredi, le Conseil national de la presse ivoirienne (CNP, organe de régulation) a suspendu les quotidiens La Voie Originale pour 26 parutions et sept pour Aujourd’hui et LG Infos, pour attribution de "titres et qualités à des personnalités qui n’en sont pas investies" et "diffusion de fausses informations".
Vendredi, Gaëtan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à l’Organisation non-gouvernementale (ONG) Amnesty internationale a jugé "ces suspensions arbitraires", estimant qu’elles "constituent une énième attaque contre les médias", à quelques jours "des élections législatives" dont la campagne a débuté samedi".
M. Mootoo a ajouté qu’"une quelconque pression sur des voix dissidentes" ne saurait être "justifiée", invitant les autorités ivoiriennes à "revenir sur leur décision".
Les quotidiens Aujourd’hui et La voie Originale avaient écopé le 20 octobre d’une suspension de "15 parutions", pour les mêmes raisons, 10 jours avant le référendum constitutionnel.
ATI