D'après les résultats publiés vendredi dans la revue médicale 'The Lancet', un vaccin anti-Ebola expérimental lancé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires s'est révélé hautement protecteur contre ce virus mortel.
Appelé rVSV-ZEBOV, ce vaccin a été étudié dans le cadre d'un essai majeur portant sur 11.841 personnes en Guinée, pendant l'année 2015. Parmi les 5.837 sujets ayant reçu le vaccin, aucun cas d'Ebola n'a été enregistré 10 jours ou plus après la vaccination. En comparaison, on a relevé 23 cas 10 jours ou plus après la vaccination chez les personnes n'ayant pas reçu ce vaccin.
« Si ces résultats convaincants arrivent trop tard pour ceux qui ont déjà perdu la vie lors de l'épidémie d'Ebola qui a frappé l'Afrique de l'Ouest, ils montrent que face à la prochaine flambée de cette maladie, nous ne serons pas sans défense », a indiqué dans un communiqué publié par les Nations Unies, Dr Marie-Paule Kieny, Sous-Directeur général de l'OMS pour les systèmes de santé et l'innovation et principale responsable de l'étude.
Depuis la première identification du virus Ebola en 1976, des flambées sporadiques ont été notifiées en Afrique. Mais l'épidémie qui a endeuillé de 2013 à 2016 l'Afrique de l'Ouest, en faisant plus de 11.300 morts, a fait ressortir la nécessité d'un vaccin.
kam
Appelé rVSV-ZEBOV, ce vaccin a été étudié dans le cadre d'un essai majeur portant sur 11.841 personnes en Guinée, pendant l'année 2015. Parmi les 5.837 sujets ayant reçu le vaccin, aucun cas d'Ebola n'a été enregistré 10 jours ou plus après la vaccination. En comparaison, on a relevé 23 cas 10 jours ou plus après la vaccination chez les personnes n'ayant pas reçu ce vaccin.
« Si ces résultats convaincants arrivent trop tard pour ceux qui ont déjà perdu la vie lors de l'épidémie d'Ebola qui a frappé l'Afrique de l'Ouest, ils montrent que face à la prochaine flambée de cette maladie, nous ne serons pas sans défense », a indiqué dans un communiqué publié par les Nations Unies, Dr Marie-Paule Kieny, Sous-Directeur général de l'OMS pour les systèmes de santé et l'innovation et principale responsable de l'étude.
Depuis la première identification du virus Ebola en 1976, des flambées sporadiques ont été notifiées en Afrique. Mais l'épidémie qui a endeuillé de 2013 à 2016 l'Afrique de l'Ouest, en faisant plus de 11.300 morts, a fait ressortir la nécessité d'un vaccin.
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