Abidjan - Prières, messes et cultes ont été célébrés dans la nuit de samedi à dimanche (24-25 décembre), dans des églises, temples, camp de prière, pour proclamer dans « l’allégresse » la naissance de Jésus-Christ. Au cœur de cet œcuménisme, Noël, fête d’origine païenne est perçu sous divers angles.
Noël, une fête d’origine païenne pour les juifs
Selon des sources ancestrales, dès le premier siècle avant Jésus-Christ, l’on célébrait à Rome le culte de Mithra, d’origine persane, importé à Rome par les légionnaires romains. Mithra était la divinité perse de la lumière. On faisait une fête le 25 décembre, pour le solstice d’hiver, la naissance de Mithra, le soleil invaincu (Dies natalis solis invicti).
On le fêtait par le sacrifice d’un jeune taureau. En 274, l’empereur Aurélien déclare le culte de Mithra religion d’Etat et il fixe la célébration du solstice au 25 décembre.
Alors que, fêter un anniversaire de naissance était proscrit dans les traditions juives, car ces pratiques étaient d’origines païennes. Les premiers chrétiens les ont rejetées jusqu’au IV° siècle.
La fête de Noël n’existait pas au début du christianisme. C’est seulement à partir du II° siècle que l’Église a cherché à déterminer dans l’année le jour de la naissance de Jésus sur lequel les évangiles ne disent rien. Des dates différentes ont été proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril ...
Noël, naissance de Jésus-Christ, soleil de justice chez les catholiques
Vers 330 ou 354, l’empereur Constantin décida de fixer la date de Noël au 25 décembre. En 354, le pape Libère instaura la fête du 25 décembre qui marque le début de l’année liturgique. Cette date du 25 décembre a une valeur symbolique.
En effet, en s’inspirant de Malachie ch. 3 versé 19 et Luc Ch. 1 versé 78, on considérait la venue du Christ comme le lever du "Soleil de justice". La fête de Noël, fête du 25 décembre célèbre ainsi la naissance de Jésus, soleil de justice.
Noël, solennité de la manifestation de Dieu chez les orthodoxes
Selon des documents anciens, dès le IV° siècle, les Églises d’Orient célébraient la naissance de Jésus le 6 janvier. Cette fête de Noël orthodoxe commémorait à la fois la manifestation de la naissance du Christ aux bergers et aux mages, et la manifestation du Christ à son baptême. C’est la solennité de la manifestation de Dieu.
Elle marquait aussi le retour de la lumière divine. Actuellement, les patriarcats de Constantinople et d’Antioche et l’Église de Grèce célèbrent la naissance de Jésus et la visite des mages le 25 décembre, parce qu’ils ont adopté le calendrier grégorien.
Les Églises russes, serbes, arméniennes, coptes et éthiopiennes célèbrent la naissance de Jésus et la visite des mages le 7 janvier (13 jours après le 25 décembre), parce qu’elles ont gardé le calendrier julien.
Noël, un sapin dans l’église pour symboliser le paradis d’Adam et Ève chez les protestants
En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin, arbre qui symbolise le paradis d’Adam et Ève et la connaissance du bien et du mal.
Pour l’occasion, les Églises protestantes programment trois cultes pour la fête de noël. La nuit, l’aube et le matin qui tous les trois peuvent inclure la célébration de la Cène, appelé eucharistie chez les catholiques.
Noël, les avis sont partagés chez les musulmans
Le Coran (Sourate III, verset 42/47) affirme que Jésus est né d’une vierge miraculeusement. En effet, Mahomet connaissait la naissance de Jésus par un évangile apocryphe et le Coran reconnait Jésus comme prophète.
Sur le sujet, les musulmans ont des avis partagés. Certains fêtent le jour de Noël en donnant des cadeaux aux enfants, estimant qu’un musulman peut accepter l’invitation de ses amis chrétiens lors de cette journée de noël. Tandis que d’autres jugent qu’un musulman ne doit pas célébrer une célébration religieuse non-musulmane.
bsb/tm
Noël, une fête d’origine païenne pour les juifs
Selon des sources ancestrales, dès le premier siècle avant Jésus-Christ, l’on célébrait à Rome le culte de Mithra, d’origine persane, importé à Rome par les légionnaires romains. Mithra était la divinité perse de la lumière. On faisait une fête le 25 décembre, pour le solstice d’hiver, la naissance de Mithra, le soleil invaincu (Dies natalis solis invicti).
On le fêtait par le sacrifice d’un jeune taureau. En 274, l’empereur Aurélien déclare le culte de Mithra religion d’Etat et il fixe la célébration du solstice au 25 décembre.
Alors que, fêter un anniversaire de naissance était proscrit dans les traditions juives, car ces pratiques étaient d’origines païennes. Les premiers chrétiens les ont rejetées jusqu’au IV° siècle.
La fête de Noël n’existait pas au début du christianisme. C’est seulement à partir du II° siècle que l’Église a cherché à déterminer dans l’année le jour de la naissance de Jésus sur lequel les évangiles ne disent rien. Des dates différentes ont été proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril ...
Noël, naissance de Jésus-Christ, soleil de justice chez les catholiques
Vers 330 ou 354, l’empereur Constantin décida de fixer la date de Noël au 25 décembre. En 354, le pape Libère instaura la fête du 25 décembre qui marque le début de l’année liturgique. Cette date du 25 décembre a une valeur symbolique.
En effet, en s’inspirant de Malachie ch. 3 versé 19 et Luc Ch. 1 versé 78, on considérait la venue du Christ comme le lever du "Soleil de justice". La fête de Noël, fête du 25 décembre célèbre ainsi la naissance de Jésus, soleil de justice.
Noël, solennité de la manifestation de Dieu chez les orthodoxes
Selon des documents anciens, dès le IV° siècle, les Églises d’Orient célébraient la naissance de Jésus le 6 janvier. Cette fête de Noël orthodoxe commémorait à la fois la manifestation de la naissance du Christ aux bergers et aux mages, et la manifestation du Christ à son baptême. C’est la solennité de la manifestation de Dieu.
Elle marquait aussi le retour de la lumière divine. Actuellement, les patriarcats de Constantinople et d’Antioche et l’Église de Grèce célèbrent la naissance de Jésus et la visite des mages le 25 décembre, parce qu’ils ont adopté le calendrier grégorien.
Les Églises russes, serbes, arméniennes, coptes et éthiopiennes célèbrent la naissance de Jésus et la visite des mages le 7 janvier (13 jours après le 25 décembre), parce qu’elles ont gardé le calendrier julien.
Noël, un sapin dans l’église pour symboliser le paradis d’Adam et Ève chez les protestants
En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin, arbre qui symbolise le paradis d’Adam et Ève et la connaissance du bien et du mal.
Pour l’occasion, les Églises protestantes programment trois cultes pour la fête de noël. La nuit, l’aube et le matin qui tous les trois peuvent inclure la célébration de la Cène, appelé eucharistie chez les catholiques.
Noël, les avis sont partagés chez les musulmans
Le Coran (Sourate III, verset 42/47) affirme que Jésus est né d’une vierge miraculeusement. En effet, Mahomet connaissait la naissance de Jésus par un évangile apocryphe et le Coran reconnait Jésus comme prophète.
Sur le sujet, les musulmans ont des avis partagés. Certains fêtent le jour de Noël en donnant des cadeaux aux enfants, estimant qu’un musulman peut accepter l’invitation de ses amis chrétiens lors de cette journée de noël. Tandis que d’autres jugent qu’un musulman ne doit pas célébrer une célébration religieuse non-musulmane.
bsb/tm