La fête de Noël est vécue cette année sans ferveur à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, en raison de la cherté de la vie, et surtout par manque de moyens financiers, évoquent les populations qui préfèrent « se contenter du peu».
Dans l’ambiance embouteillée du marché de poulets, Joseph Kouamé qui tient deux sachets de couleur bleue, tente de se frayer un chemin. Il dit se contenter pour cette fête de Noël de quatre bouteilles de vin et trois « petits poulets ». « Je crois que cela est suffisant pour cinq personnes pour le jour de la fête », explique M. Kouamé, jugeant élevé le coût de la vie.
« Cette année, les choses ne marchent pas comme nous le souhaitions », confie Diakité Moussa, vendeur de poulet au marché de Yamoussoukro. Il explique que les clients arrivent nombreux, mais prennent seulement avec un ou deux poulets, et parfois repartent sans en acheter. « Ce n’était pas le cas les années passées », signale-t-il.
Au niveau des grandes surfaces et boutiques de vêtements, les raisons sont les mêmes. La clientèle n’a pas massivement répondu. « Je veux bien faire plaisir à mes enfants qui ont bien travaillé au premier trimestre, mais face à la cherté des articles, je n’arrive pas à leur offrir ce que j’avais prévu », regrette Mme Kpangni, enseignante.
Par contre, du côté des maquis et boites de nuit, la clientèle est toujours au rendez-vous. « Nos clients sont là et l’ambiance est un peu plus chaude. Côté affaires, on ne se plaint pas même si le stock de samedi est encore fournis, mais nous ne désespérons pas et pensons que ce soir, ce sera la totale », espère Patrick Kouamé dit Belkansen, gérant d'une boite de nuit.
La fête de la nativité connaît toutefois l’ambiance habituelle dans les églises, où les fidèles chrétiens ont répondu nombreux au rendez-vous pour célébrer dans la dévotion avec le Nonce apostolique Joseph Spitéri, la venue sur terre de l’enfant Jésus il y a 2016 ans.
nam/tm
Dans l’ambiance embouteillée du marché de poulets, Joseph Kouamé qui tient deux sachets de couleur bleue, tente de se frayer un chemin. Il dit se contenter pour cette fête de Noël de quatre bouteilles de vin et trois « petits poulets ». « Je crois que cela est suffisant pour cinq personnes pour le jour de la fête », explique M. Kouamé, jugeant élevé le coût de la vie.
« Cette année, les choses ne marchent pas comme nous le souhaitions », confie Diakité Moussa, vendeur de poulet au marché de Yamoussoukro. Il explique que les clients arrivent nombreux, mais prennent seulement avec un ou deux poulets, et parfois repartent sans en acheter. « Ce n’était pas le cas les années passées », signale-t-il.
Au niveau des grandes surfaces et boutiques de vêtements, les raisons sont les mêmes. La clientèle n’a pas massivement répondu. « Je veux bien faire plaisir à mes enfants qui ont bien travaillé au premier trimestre, mais face à la cherté des articles, je n’arrive pas à leur offrir ce que j’avais prévu », regrette Mme Kpangni, enseignante.
Par contre, du côté des maquis et boites de nuit, la clientèle est toujours au rendez-vous. « Nos clients sont là et l’ambiance est un peu plus chaude. Côté affaires, on ne se plaint pas même si le stock de samedi est encore fournis, mais nous ne désespérons pas et pensons que ce soir, ce sera la totale », espère Patrick Kouamé dit Belkansen, gérant d'une boite de nuit.
La fête de la nativité connaît toutefois l’ambiance habituelle dans les églises, où les fidèles chrétiens ont répondu nombreux au rendez-vous pour célébrer dans la dévotion avec le Nonce apostolique Joseph Spitéri, la venue sur terre de l’enfant Jésus il y a 2016 ans.
nam/tm
