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Faits Divers Publié le mercredi 4 janvier 2017 | L’intelligent d’Abidjan

Tiassalé: un éléphant sème la désolation en détruisant les plantations de Boussoukro

© L’intelligent d’Abidjan Par RK
Boussoukro (Tiassalé)/ Destruction de plantations : un éléphant sème la désolation
Depuis plus d'un mois, les paysans du village de Boussoukro ont perdu la quiétude à cause de l’éléphant appelé Hamed qui se serait éloigné du parc d'Azagni, du côté de Grand-Lahou, son ‘’habitat naturel’’. Les gens qui font, en ce moment, les frais de cette escapade, sont les agriculteurs du village de N'Doua, Boussoukro, dans le département de Tiassalé. Hamed aurait fait sa randonnée destructrice en compagnie de deux autres éléphants. Il semble, jusqu'à présent, être le seul danger des champs de manioc, tarot, banane, d'igname et autres. Le cacao, base de l'économie locale, n'est pas épargné. Il fait partie de ses menus préférés. Hamed consomme autant les cabosses que les fèves. De jour comme de nuit, le pachyderme parcourt la forêt à la recherche des tubercules de manioc et d'igname qu’il extrait soit pour les manger soit les écraser. Les cabosses de cacao mûres ou non et les fèves subissent le même sort. Il a été donné de découvrir que ce Hamed-là est un vrai adepte de Bacchus. En effet, il affectionne spécialement le vin de palme (bangui). Le pachyderme sait où plonger sa trompe pour aspirer le précieux nectar qui rend fou,. A la fin de tout ce repas de géant, c'est une montagne de défécation qu'il laisse sur place. La menace est d'autant plus sérieuse qu'elle ne s'arrête pas à l'aspect économique. Des villageois qui revenaient des champs la nuit, notamment, déclarent avoir été menacés, poursuivis, surtout lorsqu'ils portent une torche. Il disent que cet éléphant n'aime pas la lumière. En ce moment, on rentre dans la brousse, un peu la peur au ventre et la vigilance est de mise; les dégâts sur les cultures font profiler sur le village une famine certaine. À la recherche de solution au problème que pose l'éléphant, on frappe à toutes les portes à tort ou à raison: la gendarmerie locale, l'autorité administrative et même la police sont visitées collectivement ou individuellement par les villageois ». Selon Le chef du village, Komenan Émile, ancien officier de police à la retraite, comme c'est son devoir, de frapper juste en alertant le service des Eaux et Forêts de Tiassalé. Mais la réaction tarde à venir. Pendant ce temps, Hamed continue, de faire la java dans les champs des pauvres paysans qui commencent à perdre patience. Or, on sait que l'impatience est mauvaise conseillère.

M.Ouattara info correspondance particulière de A.B
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