Le musée des civilisations de Côte d’Ivoire a lancé mercredi à Abidjan un projet pour la "protection et la conservation" des oeuvres culturelles, intitulé "la Collection fantôme", suite au pillage du musée lors de la crise post-électorale (2010-2011), a constaté l’AFP.
"Le musée des civilisations a perdu près d’une centaine de pièces de sa collection, des pièces jugées majeures" qui ont été dérobées pendant la crise post-électorale, a déploré Mme Sylvie Mémel Kassi, la directrice de l’institution.
Au nombre des objets volés, figuraient des "bijoux royaux, des masques, des sculptures, des parures et des objets d’arts religieux traditionnels, dont certains dataient du XVIIème siècle", selon un décompte du musée, situé dans le quartier administratif et des affaires du Plateau.
Des images des pièces volées ont été présentées au cours de la cérémonie.
"La Collection fantôme" se veut comme "un ensemble de réponses au questionnement que soulève le phénomène du trafic illicite des biens culturels", a expliqué Mme Mémel Kassi.
Pour le lancement de la "collection fantôme", des présentoirs vides ont été
installés dans la cour du musée, où plusieurs artistes ont installé leur chevalet pour peindre des oeuvres sur la thématique de "la préservation des biens culturels, du rôle du musée mais aussi sur la symbolique des oeuvres perdues et leur rapport au sacré", a-t-elle expliqué.
Plusieurs artistes ont donc été sollicités pour réaliser une "collection contemporaine, patrimoniale, muséale" qui à terme doit "côtoyer des pièces de la collection du musée", a souligné Zoé Noël, l’une des promotrices du projet.
Toutes ces oeuvres seront présentées lors de la grande exposition de la "Collection fantôme" au Musée des Civilisations à Abidjan à l’automne 2017, selon la directrice du musée.
Cette exposition, indique ses promoteurs, fera également le tour de musées de la sous-région et du monde touchés également par les crises comme au Mali, Rwanda, Sarajevo, Le Caire, etc...
eak/pg
"Le musée des civilisations a perdu près d’une centaine de pièces de sa collection, des pièces jugées majeures" qui ont été dérobées pendant la crise post-électorale, a déploré Mme Sylvie Mémel Kassi, la directrice de l’institution.
Au nombre des objets volés, figuraient des "bijoux royaux, des masques, des sculptures, des parures et des objets d’arts religieux traditionnels, dont certains dataient du XVIIème siècle", selon un décompte du musée, situé dans le quartier administratif et des affaires du Plateau.
Des images des pièces volées ont été présentées au cours de la cérémonie.
"La Collection fantôme" se veut comme "un ensemble de réponses au questionnement que soulève le phénomène du trafic illicite des biens culturels", a expliqué Mme Mémel Kassi.
Pour le lancement de la "collection fantôme", des présentoirs vides ont été
installés dans la cour du musée, où plusieurs artistes ont installé leur chevalet pour peindre des oeuvres sur la thématique de "la préservation des biens culturels, du rôle du musée mais aussi sur la symbolique des oeuvres perdues et leur rapport au sacré", a-t-elle expliqué.
Plusieurs artistes ont donc été sollicités pour réaliser une "collection contemporaine, patrimoniale, muséale" qui à terme doit "côtoyer des pièces de la collection du musée", a souligné Zoé Noël, l’une des promotrices du projet.
Toutes ces oeuvres seront présentées lors de la grande exposition de la "Collection fantôme" au Musée des Civilisations à Abidjan à l’automne 2017, selon la directrice du musée.
Cette exposition, indique ses promoteurs, fera également le tour de musées de la sous-région et du monde touchés également par les crises comme au Mali, Rwanda, Sarajevo, Le Caire, etc...
eak/pg