Comme à Bouaké, la ville de Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, est le théâtre d’un mouvement d’humeur de militaires depuis ce vendredi matin. Selon notre source sur place, il n’y a pas eu de tirs dans la cité du Poro mais les combattants, des ex-démobilisés sont sortis des casernes des armes en main. Ils ont fait fermer tous les commerces, les établissements scolaires ont été évacués, toutes les administrations également. Les militaires ont fermé également la préfecture intimant l’ordre à tous les passants de rentrer chez eux. La ville est pratiquement morte. Ce seraient les mêmes revendications corporatistes.
Rappelons que les raisons officielles de ce mouvement d’humeur demeurent pour l’heure inconnues. Selon certaines sources, ce mouvement serait lié à des primes impayés. Les mutins reprocheraient à leur hiérarchie de ne pas tenir ses engagements concernant le paiement de leurs primes.
D.Tagro
Rappelons que les raisons officielles de ce mouvement d’humeur demeurent pour l’heure inconnues. Selon certaines sources, ce mouvement serait lié à des primes impayés. Les mutins reprocheraient à leur hiérarchie de ne pas tenir ses engagements concernant le paiement de leurs primes.
D.Tagro
Articles associés
AFP - 6 janvier 2017
Côte d’Ivoire: tirs à l’arme lourde près d’un camp militaire de Bouaké
AFP - 6 janvier 2017
Côte d’Ivoire: la grogne des militaires s’étend, appel au calme du gouvernement
Abidjan.net - 6 janvier 2017
Après Bouaké, le mouvement d’humeur des soldats s’étend dans d’autres villes du pays: les administrations et les commerces ferment à Korhogo et Daloa
Ministères - 6 janvier 2017
Communiqué du ministère de la défense relatif aux événements de Bouaké