Abidjan – La mutinerie militaire qui a éclaté vendredi dans quatre villes de Côte d'Ivoire, Bouaké (Centre), Daloa (Centre-ouest), Korhogo (Nord), Daoukro (Centre-est), s'est étendue, samedi, à l'Ouest, au Sud-ouest et au Nord-est du pays, touchant les villes de Man, Touleupleu, Duékoué, Taï, Tabou et Bouna, où des tirs se font entendre depuis la soirée de vendredi et la matinée de samedi, a constaté l’AIP.
Ces soldat réclament, selon le gouvernement, le « paiement de primes », une « augmentation de salaires », une « réduction du temps à passer dans les grades » et des « éclaircissements à propos d’une supposée prime ‘ECOMOG ‘ ».
A Man (Ouest), concentrés d’abord dans le centre-ville, les tirs sont désormais entendus dans les quartiers périphériques. La circulation s’est arrêtée et les rues se sont vidées de leur monde.
Depuis 4 heures du matin à Touleupleu (Ouest), des hommes en tenu militaires, brandissant des armes, ont investi les rues de cette localité frontalière avec le Libéria. Ils occupent l’axe principal de la ville, allant du corridor jusqu’au commissariat, circulant dans des véhicules militaires et civils de type 4X4.
A 10 H, plusieurs d’entre eux étaient attroupés au « Carrefour du bonheur » devant la CIE. Les commerces de la ville ont été fermés, mais la situation était relativement calme.
A Taï également, des tirs sont entendus depuis samedi matin, quand à Duékoué, des militaires ont érigé des barrages devant leur camp. A Bloléquin, des soldats d’attroupaient devant la préfecture, sans émettre de tirs, aux environs de 9 heures.
Du côté de Tabou (Sud-oues), ville frontière également avec le Libéria, des tirs nourris en provenance du camp des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) sont entendus depuis 9 heures ce samedi, créant une peur panique au sein de la population qui a déserté les rues.
A Bouna (Nord-est), les tirs ont commencé dans la soirée de vendredi aux environs de 21H30, et se poursuivaient samedi matin. Les soldats mutins ont bloqués certains points stratégiques de la ville, et sillonnent à bord de véhicules, arrachés à la police et à la gendarmerie, ainsi qu’à des particuliers. Les populations restent pour l’instant terrées chez elles.
Le ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, est attendu ce samedi à Bouaké, avec une délégation d’officiels ivoiriens, pour entamer des discussions avec les soldats mutins.
gem/lmn/bb/akp/on/sgb/tm
Ces soldat réclament, selon le gouvernement, le « paiement de primes », une « augmentation de salaires », une « réduction du temps à passer dans les grades » et des « éclaircissements à propos d’une supposée prime ‘ECOMOG ‘ ».
A Man (Ouest), concentrés d’abord dans le centre-ville, les tirs sont désormais entendus dans les quartiers périphériques. La circulation s’est arrêtée et les rues se sont vidées de leur monde.
Depuis 4 heures du matin à Touleupleu (Ouest), des hommes en tenu militaires, brandissant des armes, ont investi les rues de cette localité frontalière avec le Libéria. Ils occupent l’axe principal de la ville, allant du corridor jusqu’au commissariat, circulant dans des véhicules militaires et civils de type 4X4.
A 10 H, plusieurs d’entre eux étaient attroupés au « Carrefour du bonheur » devant la CIE. Les commerces de la ville ont été fermés, mais la situation était relativement calme.
A Taï également, des tirs sont entendus depuis samedi matin, quand à Duékoué, des militaires ont érigé des barrages devant leur camp. A Bloléquin, des soldats d’attroupaient devant la préfecture, sans émettre de tirs, aux environs de 9 heures.
Du côté de Tabou (Sud-oues), ville frontière également avec le Libéria, des tirs nourris en provenance du camp des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) sont entendus depuis 9 heures ce samedi, créant une peur panique au sein de la population qui a déserté les rues.
A Bouna (Nord-est), les tirs ont commencé dans la soirée de vendredi aux environs de 21H30, et se poursuivaient samedi matin. Les soldats mutins ont bloqués certains points stratégiques de la ville, et sillonnent à bord de véhicules, arrachés à la police et à la gendarmerie, ainsi qu’à des particuliers. Les populations restent pour l’instant terrées chez elles.
Le ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, est attendu ce samedi à Bouaké, avec une délégation d’officiels ivoiriens, pour entamer des discussions avec les soldats mutins.
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