Abidjan - La mutinerie militaire qui a commencé vendredi dans des villes de Côte d’Ivoire, avant de s’étendre à d’autres localités, a atteint samedi Abidjan, la capitale économique, où des soldats ont érigé des barricades dans les environs de l'ancien camp d’Akouédo dans la commune de Cocody, laissant entendre des tirs à l’arme automatique, a constaté l’AIP.
Les mutins sont également visibles au rond-point Blaise Pascal et au rond-point de la Clinique st Viateur.
Ces soldats réclament, selon le gouvernement, le « paiement de primes », une « augmentation de salaires », une « réduction du temps à passer dans les grades » et des « éclaircissements à propos d’une supposée prime ‘ECOMOG ‘ ».
Cette mutinerie militaire qui a éclaté vendredi dans quatre villes du pays, à savoir Bouaké (Centre), Daloa (Centre-ouest), Korhogo (Nord), Daoukro (Centre-est), s’est étendue, samedi, à l’Ouest, au Sud-ouest et au Nord-est du pays, touchant les villes de Man, Touleupleu, Duékoué, Taï, Tabou et Bouna.
A Ferkessédougou, dans le Nord, un vent de panique s’est emparé de la ville à la mi-journée de samedi, suite à tirs émis par des militaires. Les commerces ont fermé, et plusieurs habitants ont regagné leurs domiciles.
Le ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, est attendu ce samedi à Bouaké, avec une délégation d’officiels ivoiriens, pour entamer des discussions avec les soldats mutins.
ti/tm
Les mutins sont également visibles au rond-point Blaise Pascal et au rond-point de la Clinique st Viateur.
Ces soldats réclament, selon le gouvernement, le « paiement de primes », une « augmentation de salaires », une « réduction du temps à passer dans les grades » et des « éclaircissements à propos d’une supposée prime ‘ECOMOG ‘ ».
Cette mutinerie militaire qui a éclaté vendredi dans quatre villes du pays, à savoir Bouaké (Centre), Daloa (Centre-ouest), Korhogo (Nord), Daoukro (Centre-est), s’est étendue, samedi, à l’Ouest, au Sud-ouest et au Nord-est du pays, touchant les villes de Man, Touleupleu, Duékoué, Taï, Tabou et Bouna.
A Ferkessédougou, dans le Nord, un vent de panique s’est emparé de la ville à la mi-journée de samedi, suite à tirs émis par des militaires. Les commerces ont fermé, et plusieurs habitants ont regagné leurs domiciles.
Le ministre de la Défense, Alain Richard Donwahi, est attendu ce samedi à Bouaké, avec une délégation d’officiels ivoiriens, pour entamer des discussions avec les soldats mutins.
ti/tm