Au deuxième jour d’un mouvement d’humeur de soldats qui continue de s’étendre à d’autre localités du pays, la deuxième ville ivoirienne, Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) épicentre de ce mouvement, présentait, samedi, le visage d’une ‘’ville morte’’ toujours aux mains des insurgés, a constaté APA sur place.
Les rues de Bouaké sont restées désertes de même que le marché central et les commerces sont restés fermés. Les populations qui ont dormi sous des coups de feu nourris des mutins ont décidé de rester chez elles.
Les entrées terrestres de la ville restent toujours aux mains des soldats insurgés qui continuent de parader dans la ville, invitant quelques téméraires (commerçants et badauds) à rentrer chez elles.
’’Je n’ai plus rien à manger à la maison, tout est fermé, je fais comment pour nourrir ma famille aujourd’hui ?’’, marmonne un habitant de Bouaké, rencontré au quartier Air-France au Sud de la ville. Les véhicules de transport sont toujours interdits d’accès dans la ville et les passagers sont invités par les insurgés à rester sur place.
’’Ce matin Bouaké me rappelle l’épisode difficile de septembre 2002’’, s’inquiète une dame, croisée au quartier commercial. Des soldats visiblement excités, circulant à bord de véhicule de particulier ou de l’administration continuent de tirer en l’air en priant les populations à rentrer à la maison.
Des coups de feu ont retentit toute la nuit de vendredi à samedi à Bouaké, où la veille des soldats mutins ont pris le contrôle du centre-ville, des différents corridors terrestres et des points stratégiques.
Le ministre ivoirien chargé de la défense, Alain Richard Donwahi est arrivé, samedi, en début d’après-midi à Bouaké (379 km au Nord) où il doit rencontrer à la résidence du Sous-Préfet les soldats mutins pour ’’comprendre’’, ’’discuter’’ et ’’trouver des solutions’’ à cette situation ’’préjudiciable’’ à la Côte d’Ivoire. Il est accompagné pour la circonstance par le Colonel Issiaka Ouattara dit Wattao.
Les villes de Daloa (Centre-Ouest), Korhogo (Extrême Nord), Daoukro (Centre-Est) et Odienné (Nord-Ouest) ont été gagnées vendredi par ce mouvement qui s’est étendu samedi notamment aux villes d’Abidjan, Man (Ouest), Anyama (banlieue Nord d’Abidjan, Duékoué (Ouest).
Selon le ministère de la défense, c’est dans ‘’la nuit du 5 au 6 janvier 2017 aux environs de 0h30 (ndlr : heure locale et GMT) qu’un groupe de militaires ont fait irruption à l’État-major de la 3ème Région Militaire, en faisant usage d’armes à feu’’.
Les négociations engagées par le commandant en second de cette unité militaire ont permis de connaître les ‘’doléances’’ des insurgés qui sont entre autres, ‘’le paiement de primes, une augmentation de salaires, une réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos de supposées primes ECOMOG’’.
Dans l’après-midi de vendredi le corps préfectoral, les religieux et le Conseil municipal de Bouaké avaient entamé des négociations avec les soldats grévistes de cette ville. Aucune déclaration officielle n’a été faite à l’issue de ces négociations.
CK/ls/APA
Les rues de Bouaké sont restées désertes de même que le marché central et les commerces sont restés fermés. Les populations qui ont dormi sous des coups de feu nourris des mutins ont décidé de rester chez elles.
Les entrées terrestres de la ville restent toujours aux mains des soldats insurgés qui continuent de parader dans la ville, invitant quelques téméraires (commerçants et badauds) à rentrer chez elles.
’’Je n’ai plus rien à manger à la maison, tout est fermé, je fais comment pour nourrir ma famille aujourd’hui ?’’, marmonne un habitant de Bouaké, rencontré au quartier Air-France au Sud de la ville. Les véhicules de transport sont toujours interdits d’accès dans la ville et les passagers sont invités par les insurgés à rester sur place.
’’Ce matin Bouaké me rappelle l’épisode difficile de septembre 2002’’, s’inquiète une dame, croisée au quartier commercial. Des soldats visiblement excités, circulant à bord de véhicule de particulier ou de l’administration continuent de tirer en l’air en priant les populations à rentrer à la maison.
Des coups de feu ont retentit toute la nuit de vendredi à samedi à Bouaké, où la veille des soldats mutins ont pris le contrôle du centre-ville, des différents corridors terrestres et des points stratégiques.
Le ministre ivoirien chargé de la défense, Alain Richard Donwahi est arrivé, samedi, en début d’après-midi à Bouaké (379 km au Nord) où il doit rencontrer à la résidence du Sous-Préfet les soldats mutins pour ’’comprendre’’, ’’discuter’’ et ’’trouver des solutions’’ à cette situation ’’préjudiciable’’ à la Côte d’Ivoire. Il est accompagné pour la circonstance par le Colonel Issiaka Ouattara dit Wattao.
Les villes de Daloa (Centre-Ouest), Korhogo (Extrême Nord), Daoukro (Centre-Est) et Odienné (Nord-Ouest) ont été gagnées vendredi par ce mouvement qui s’est étendu samedi notamment aux villes d’Abidjan, Man (Ouest), Anyama (banlieue Nord d’Abidjan, Duékoué (Ouest).
Selon le ministère de la défense, c’est dans ‘’la nuit du 5 au 6 janvier 2017 aux environs de 0h30 (ndlr : heure locale et GMT) qu’un groupe de militaires ont fait irruption à l’État-major de la 3ème Région Militaire, en faisant usage d’armes à feu’’.
Les négociations engagées par le commandant en second de cette unité militaire ont permis de connaître les ‘’doléances’’ des insurgés qui sont entre autres, ‘’le paiement de primes, une augmentation de salaires, une réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos de supposées primes ECOMOG’’.
Dans l’après-midi de vendredi le corps préfectoral, les religieux et le Conseil municipal de Bouaké avaient entamé des négociations avec les soldats grévistes de cette ville. Aucune déclaration officielle n’a été faite à l’issue de ces négociations.
CK/ls/APA