Bangolo – Les populations de Bangolo vaquent paisiblement à leurs activités quotidiennes malgré la mutinerie militaire qui a secoué la Côte d’Ivoire de vendredi à samedi, une grogne des soldats qui a pourtant atteint les villes périphériques de la localité, a constaté l’AIP.
« Les soldats du détachement militaire présent à Bangolo nous ont épargné cette fois des bruits d’armes à feu qui traumatisent la population. Nous tenons à leur dire merci parce que Bangolo a trop souffert des situations difficiles », se réjouit un enseignant, Kouassi Emmanuel.
La mutinerie de soldats, déclenché vendredi à Bouaké, s’était étendue à plusieurs autres villes dont Logoualé et Duékoué, agglomérations frontalières à Bangolo.
Informée de la situation qui se rapprochait de leur ville, les populations de Bangolo ont été dans la matinée de samedi gagné par la peur. Certains magasins avaient même fermé mais dans l’après-midi, les peurs s’étaient estompées et les activités ont repris.
Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a répondu favorablement aux revendications des mutins en confirmant son ‘’accord pour la prise en compte des revendications relatives aux primes et amélioration des conditions de vie et de travail des soldats’’ après des négociations dirigées à Bouaké par le ministre auprès du Président de la République, chargé de la défense, Alain Richard Donwahi.
(AIP)
jn/cmas
« Les soldats du détachement militaire présent à Bangolo nous ont épargné cette fois des bruits d’armes à feu qui traumatisent la population. Nous tenons à leur dire merci parce que Bangolo a trop souffert des situations difficiles », se réjouit un enseignant, Kouassi Emmanuel.
La mutinerie de soldats, déclenché vendredi à Bouaké, s’était étendue à plusieurs autres villes dont Logoualé et Duékoué, agglomérations frontalières à Bangolo.
Informée de la situation qui se rapprochait de leur ville, les populations de Bangolo ont été dans la matinée de samedi gagné par la peur. Certains magasins avaient même fermé mais dans l’après-midi, les peurs s’étaient estompées et les activités ont repris.
Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a répondu favorablement aux revendications des mutins en confirmant son ‘’accord pour la prise en compte des revendications relatives aux primes et amélioration des conditions de vie et de travail des soldats’’ après des négociations dirigées à Bouaké par le ministre auprès du Président de la République, chargé de la défense, Alain Richard Donwahi.
(AIP)
jn/cmas
