Des tirs ont été signalés jeudi vers 10h00 (GMT et locale) à Bouaké (Centre, ex-fief de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles) à la veille d’une réunion entre les soldats et le ministre ivoirien de la Défense, Alain-Richard Donwahi, une semaine après une mutinerie.
"Ce sont des tirs sporadiques en l’air", ont rapporté plusieurs témoins à ALERTE INFO, affirmant qu’ "ils proviennent des alentours du camp génie, en face du campus1 de l'université" (Ouest), où convergent depuis la matinée, plusieurs délégués régionaux des mutins pour une réunion vendredi avec M. Donwahi
Dans la ville, les habitants vaquent normalement à leurs activités, ont-ils ajouté.
Les 6 et 7 janvier, un mouvement d’humeur est parti de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire y compris Abidjan, la capitale économique.
Samedi, après de longues heures de discussions entre les mutins et le ministre délégué à la Défense, à Bouaké, un accord relatif aux "primes et à l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats" a été trouvé.
Lundi, Alain-Richard Donwahi a annoncé son retour à Bouaké pour une seconde rencontre et appelé les soldats à "la sérénité".
Dans la foulée, le chef d’Etat-major et les généraux de la police et de la gendarmerie ont été demis de leur fonction par le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara et remplacés.
En novembre 2014, Bouaké avait été le point de départ d'une mutinerie qui s'est propagée dans d'autres villes du Pays. Les soldats réclamaient le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
ATI
"Ce sont des tirs sporadiques en l’air", ont rapporté plusieurs témoins à ALERTE INFO, affirmant qu’ "ils proviennent des alentours du camp génie, en face du campus1 de l'université" (Ouest), où convergent depuis la matinée, plusieurs délégués régionaux des mutins pour une réunion vendredi avec M. Donwahi
Dans la ville, les habitants vaquent normalement à leurs activités, ont-ils ajouté.
Les 6 et 7 janvier, un mouvement d’humeur est parti de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire y compris Abidjan, la capitale économique.
Samedi, après de longues heures de discussions entre les mutins et le ministre délégué à la Défense, à Bouaké, un accord relatif aux "primes et à l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats" a été trouvé.
Lundi, Alain-Richard Donwahi a annoncé son retour à Bouaké pour une seconde rencontre et appelé les soldats à "la sérénité".
Dans la foulée, le chef d’Etat-major et les généraux de la police et de la gendarmerie ont été demis de leur fonction par le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara et remplacés.
En novembre 2014, Bouaké avait été le point de départ d'une mutinerie qui s'est propagée dans d'autres villes du Pays. Les soldats réclamaient le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
ATI