Abidjan - Le collectif « Au nom du Slam » a présenté, jeudi soir, à la galerie de la Rotonde des Arts contemporains d’Abidjan-Plateau, un spectacle de Slam au cours duquel ses membres ont fait montre de leur maitrise de la parole, contrôlée et partagée avec un public éclectique conquis par la beauté de leurs verve et verbe.
De 19 h 20 h 30, les 11 membres du collectif et quelques adeptes ont chevauché les mots pour exprimer les maux de la société, revendiquer la place de la femme dans la société, crier la beauté de leur négritude, rendre hommage à la mère, laisser exploser leur espoir dans un quotidien glauque, magnifier les chagrins, et surtout sublimer l’amour qui défie et triomphe des vicissitudes.
Djoko N’guessan David, alias « l’étudiant » qui ne l’est plus mais enseigne au collège moderne de Gagnoa, Amy, Coco Baka (parodien de Garba 50 ou de Bili Bili en Nouchi) ou encore leur président, Baffirou Joseph dit « Bee Djo », ont caricaturé la détresse et la misère morale, les désillusions et leurres de la jeunesse à travers des poèmes qui arrachaient à chaque passage des acclamations nourries du public.
Traditionnellement dédiée aux expositions picturales, la galerie de la Rotonde des arts contemporains expérimentait, à cette soirée spéciale de Slam, son ouverture à la culture urbaine. « Une autre séance est prévue en février », a annoncé son directeur le Pr Yacouba Konaté.
Pendant ce temps, le collectif "Au nom du Slam" prépare un spectacle samedi au Goethe Institut à Abidjan Cocody et un festival début mars à l’Institut français d’Abidjan-Plateau.
aaa/tg/fmo
De 19 h 20 h 30, les 11 membres du collectif et quelques adeptes ont chevauché les mots pour exprimer les maux de la société, revendiquer la place de la femme dans la société, crier la beauté de leur négritude, rendre hommage à la mère, laisser exploser leur espoir dans un quotidien glauque, magnifier les chagrins, et surtout sublimer l’amour qui défie et triomphe des vicissitudes.
Djoko N’guessan David, alias « l’étudiant » qui ne l’est plus mais enseigne au collège moderne de Gagnoa, Amy, Coco Baka (parodien de Garba 50 ou de Bili Bili en Nouchi) ou encore leur président, Baffirou Joseph dit « Bee Djo », ont caricaturé la détresse et la misère morale, les désillusions et leurres de la jeunesse à travers des poèmes qui arrachaient à chaque passage des acclamations nourries du public.
Traditionnellement dédiée aux expositions picturales, la galerie de la Rotonde des arts contemporains expérimentait, à cette soirée spéciale de Slam, son ouverture à la culture urbaine. « Une autre séance est prévue en février », a annoncé son directeur le Pr Yacouba Konaté.
Pendant ce temps, le collectif "Au nom du Slam" prépare un spectacle samedi au Goethe Institut à Abidjan Cocody et un festival début mars à l’Institut français d’Abidjan-Plateau.
aaa/tg/fmo