Charles Blé Goudé, ancien leader des "jeunes Patriotes" de Côte d’Ivoire, jugé à la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l’humanité", a estimé que les revendications des soldats qui s'étaient mutinés les 6 et 7 janvier est "la preuve qu’ils sont des mercenaires".
"Ceux qui depuis des années peinent à prouver l’existence de mercenaires sur le sol ivoirien n’auront plus à se torturer l’esprit", a écrit M. Blé Goudé dans un message de voeux dont ALERTE INFO a reçu copie jeudi.
Selon l’ancien leader des jeunes patriotes, le fait que les soldats utilisent des armes pour rappeler au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara "ses promesses non encore tenues de cinq millions de FCFA et une villa, pour service rendu", prouve sa part de responsabilité dans la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
"Les soldats viennent enfin de réclamer les dents de la panthère à celui qui en a vraiment consommé la tête", a-t-il ajouté, estimant que cette "mutinerie vient convaincre des limites de l’usage des armes comme moyens d’accession au pouvoir".
Les 6 et 7 janvier, un mouvement d’humeur est parti de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire y compris Abidjan, la capitale économique.
En novembre 2014, Bouaké avait été le point de départ d'une mutinerie qui s'est propagée dans d'autres villes du Pays. Les soldats réclamaient le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
Charles Blé Goudé, 45 ans, a été remis à la CPI le 22 mars 2014 par les autorités ivoiriennes, suite à un mandat d'arrêt délivré par cette Cour le 21 décembre 2011.
ATI
"Ceux qui depuis des années peinent à prouver l’existence de mercenaires sur le sol ivoirien n’auront plus à se torturer l’esprit", a écrit M. Blé Goudé dans un message de voeux dont ALERTE INFO a reçu copie jeudi.
Selon l’ancien leader des jeunes patriotes, le fait que les soldats utilisent des armes pour rappeler au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara "ses promesses non encore tenues de cinq millions de FCFA et une villa, pour service rendu", prouve sa part de responsabilité dans la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
"Les soldats viennent enfin de réclamer les dents de la panthère à celui qui en a vraiment consommé la tête", a-t-il ajouté, estimant que cette "mutinerie vient convaincre des limites de l’usage des armes comme moyens d’accession au pouvoir".
Les 6 et 7 janvier, un mouvement d’humeur est parti de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire y compris Abidjan, la capitale économique.
En novembre 2014, Bouaké avait été le point de départ d'une mutinerie qui s'est propagée dans d'autres villes du Pays. Les soldats réclamaient le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
Charles Blé Goudé, 45 ans, a été remis à la CPI le 22 mars 2014 par les autorités ivoiriennes, suite à un mandat d'arrêt délivré par cette Cour le 21 décembre 2011.
ATI