La ville de Bouaké, paisible jusqu’à 11 heures ce vendredi, a été secouée par un soulèvement de la population, en vue de "libérer" la ville aux mains de mutins qu’elle qualifie de "déstabilisateurs".
« Libérez Bouaké, nous voulons vendre, nous voulons manger », clamait une foule en colère amassée à la gare routière, au rond-point de la préfecture. Les meneurs de la marche reprochent aux soldats mutins le vol des biens des populations et l’empêchement de la bonne marche des activités dans la capitale du Gbèkè (Centre).
« Depuis une semaine à cause de leur agissement, nous n’arrivons pas à vendre et à travailler », a confié un jeune marcheur qui parle « d’une révolution des populations » pour mettre fin au cycle de violences qui caractérise la ville Bouaké.
Les soldats ont riposté par des tirs de dissuasion qui ont causé la débandade au sein des populations et avec pour conséquence immédiate la fermeture des marchés et des magasins.
« Nous serons dans la rue jusqu’à ce que ces militaires rentrent en caserne », ont déclaré les marcheurs déterminés à voir les cesser « la prise en otage de la ville ».
Le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, Alain-Richard Donwahi, est attendu à Bouaké pour un accord avec les soldats mutins.
nam/akn/cmas
« Libérez Bouaké, nous voulons vendre, nous voulons manger », clamait une foule en colère amassée à la gare routière, au rond-point de la préfecture. Les meneurs de la marche reprochent aux soldats mutins le vol des biens des populations et l’empêchement de la bonne marche des activités dans la capitale du Gbèkè (Centre).
« Depuis une semaine à cause de leur agissement, nous n’arrivons pas à vendre et à travailler », a confié un jeune marcheur qui parle « d’une révolution des populations » pour mettre fin au cycle de violences qui caractérise la ville Bouaké.
Les soldats ont riposté par des tirs de dissuasion qui ont causé la débandade au sein des populations et avec pour conséquence immédiate la fermeture des marchés et des magasins.
« Nous serons dans la rue jusqu’à ce que ces militaires rentrent en caserne », ont déclaré les marcheurs déterminés à voir les cesser « la prise en otage de la ville ».
Le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, Alain-Richard Donwahi, est attendu à Bouaké pour un accord avec les soldats mutins.
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