Un accord a été trouvé vendredi soir entre le gouvernement ivoirien et les soldats qui s'étaient mutinés les 6 et 7 janvier, après des heures d’échange à Bouaké (Centre, ex-fief de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles), selon un communiqué lu au journal de la télévision publique.
"Suite aux échanges entre le ministre chargé de la Défense, Alain Donwahi, le chef d’Etat-major et les représentants des soldats, un accord a été trouvé", indique la note qui précise que les mutins se sont engagés "à regagner les casernes".
M. Donwahi est arrivé vendredi à Bouaké pour une deuxième rencontre avec les mutins, une semaine après une première.
"Dès demain (samedi), les populations pourront vaquer à leurs occupations", a assuré le ministre à la télévision, après la rencontre.
Les 6 et 7 janvier, une mutinerie est partie de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire dont Abidjan.
Le 07 janvier, le président ivoirien, Alassane Ouattara a donné son "accord pour la prise en compte" de deux revendications des mutins sur quatre, notamment celles relatives aux primes et à l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats.
Les soldats exigent également la réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos d’une prime ECOMOG", la force armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Avant cet accord, des tirs nourris ont été signalés vendredi nuit à Akouédo, le plus grand camp militaire à l’Est Abidjan, et au camp Galliéni (siège de l’Etat-major) où la poudrière a été "cassée", alors que les discussions se poursuivaient à Bouaké, selon une source sécuritaire à ALERTE INFO.
EFI
"Suite aux échanges entre le ministre chargé de la Défense, Alain Donwahi, le chef d’Etat-major et les représentants des soldats, un accord a été trouvé", indique la note qui précise que les mutins se sont engagés "à regagner les casernes".
M. Donwahi est arrivé vendredi à Bouaké pour une deuxième rencontre avec les mutins, une semaine après une première.
"Dès demain (samedi), les populations pourront vaquer à leurs occupations", a assuré le ministre à la télévision, après la rencontre.
Les 6 et 7 janvier, une mutinerie est partie de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire dont Abidjan.
Le 07 janvier, le président ivoirien, Alassane Ouattara a donné son "accord pour la prise en compte" de deux revendications des mutins sur quatre, notamment celles relatives aux primes et à l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats.
Les soldats exigent également la réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos d’une prime ECOMOG", la force armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Avant cet accord, des tirs nourris ont été signalés vendredi nuit à Akouédo, le plus grand camp militaire à l’Est Abidjan, et au camp Galliéni (siège de l’Etat-major) où la poudrière a été "cassée", alors que les discussions se poursuivaient à Bouaké, selon une source sécuritaire à ALERTE INFO.
EFI