Les activités ont repris samedi à l'intérieur de la ville de Bouaké (Centre, ex-fief de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles), après un accord conclu entre le gouvernement ivoirien et les soldats qui s'étaient mutinés les 6 et 7 janvier, pour réclamer des primes, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.
Les corridors, marchés, boutiques, cabines téléphoniques et stations-services ont rouvert dans cette ville où les soldats armés qui étaient très présents à moto et dans des véhicules 4x4 la veille sont presqu’invisibles.
Vendredi, "suite à une deuxième rencontre d’échanges entre le ministre chargé de la Défense, Alain Donwahi, le chef d’Etat-major et les représentants des soldats, un accord (dont le contenu n’a pas été rendu public) a été trouvé" et les mutins, contre lesquels les populations ont manifesté dans la journée pour leur présence dans les rues, se sont engagés "à regagner les casernes".
Dans la même nuit, les tirs sporadiques en l’air depuis 16H30 GMT autour de la résidence du préfet de Bouaké (où ont eu lieu les discutions) ont cessé vers 23H00 après que les deux partis se soient accordées.
Les 6 et 7 janvier, une mutinerie est partie de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire dont Abidjan (capitale économique).
Les soldats ont exigé la réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos d’une prime ECOMOG", la force armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Avant cet accord, des tirs nourris ont été signalés vendredi nuit à Akouédo, le plus grand camp militaire à l’Est Abidjan, et au camp Galliéni (siège de l’Etat-major) où la poudrière a été "cassée", alors que les discussions se poursuivaient à Bouaké, selon une source sécuritaire à ALERTE INFO.
En novembre 2014, une similaire situation s’était présentée où des soldats avaient protesté pour réclamer le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
ATI
Les corridors, marchés, boutiques, cabines téléphoniques et stations-services ont rouvert dans cette ville où les soldats armés qui étaient très présents à moto et dans des véhicules 4x4 la veille sont presqu’invisibles.
Vendredi, "suite à une deuxième rencontre d’échanges entre le ministre chargé de la Défense, Alain Donwahi, le chef d’Etat-major et les représentants des soldats, un accord (dont le contenu n’a pas été rendu public) a été trouvé" et les mutins, contre lesquels les populations ont manifesté dans la journée pour leur présence dans les rues, se sont engagés "à regagner les casernes".
Dans la même nuit, les tirs sporadiques en l’air depuis 16H30 GMT autour de la résidence du préfet de Bouaké (où ont eu lieu les discutions) ont cessé vers 23H00 après que les deux partis se soient accordées.
Les 6 et 7 janvier, une mutinerie est partie de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire dont Abidjan (capitale économique).
Les soldats ont exigé la réduction du temps à passer dans les grades et des éclaircissements à propos d’une prime ECOMOG", la force armée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Avant cet accord, des tirs nourris ont été signalés vendredi nuit à Akouédo, le plus grand camp militaire à l’Est Abidjan, et au camp Galliéni (siège de l’Etat-major) où la poudrière a été "cassée", alors que les discussions se poursuivaient à Bouaké, selon une source sécuritaire à ALERTE INFO.
En novembre 2014, une similaire situation s’était présentée où des soldats avaient protesté pour réclamer le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
ATI