Plus d’une semaine après avoir reçu une balle perdue dans la tempe lors de la grogne des militaires à Bouaké (Centre-Nord), l’élève de 19 ans, Serges Dominique Koya est toujours en attente d’être opéré, a appris APA, samedi soir, auprès de la mère de la victime.
‘’C’est le vendredi 6 janvier dernier (1er jour de la mutinerie des soldats) aux environs de 16H30 qu’une balle tirée par les militaires dans la rue au quartier Air-France 1 (Sud de la ville) a traversé le toit de la chambre où était couché mon fils et s’est logée dans sa tête’’ a expliqué dans un entretien accordé à APA, dame N’Goran Brou Geneviève, la mère de la victime.
Selon elle, après une première radiographie effectuée par les services des urgences chirurgicales du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké, où a été admis son enfant à la suite du drame, on a décelé une balle logée dans sa tempe.
‘’A la suite de l’intervention du Sous-préfet de Bouaké, le ministre de la défense a décidé de prendre en charge les premiers soins de mon fils’’ a souligné dame N’Goran, ajoutant qu’à cet effet ‘’le lundi nous devons faire un scanner, qui déterminera, selon le médecin si une opération est nécessaire’’.
‘’Pour l’heure sa santé s’est améliorée mais il n’arrive pas à manger convenablement parce qu’il se plaint de douleur à la mâchoire’’, a-t-elle ensuite fait savoir avant de remercier les autorités pour ‘’cette promptitude’’ dans la prise en charge médicale de son enfant. Cependant, a-t-elle conclu, ‘’J’espère qu’on ne va pas traîner après les résultats du scanner. Au cas une intervention chirurgicale serait nécessaire il faudra que cela se passe le plus rapidement possible’’.
Un mouvement d’humeur de militaires a éclaté dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 janvier dernier, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) où des poudrières ont été cassées et des armes emportées avec des tirs sporadiques perpétrés dans la ville.
CK/ls/APA
‘’C’est le vendredi 6 janvier dernier (1er jour de la mutinerie des soldats) aux environs de 16H30 qu’une balle tirée par les militaires dans la rue au quartier Air-France 1 (Sud de la ville) a traversé le toit de la chambre où était couché mon fils et s’est logée dans sa tête’’ a expliqué dans un entretien accordé à APA, dame N’Goran Brou Geneviève, la mère de la victime.
Selon elle, après une première radiographie effectuée par les services des urgences chirurgicales du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké, où a été admis son enfant à la suite du drame, on a décelé une balle logée dans sa tempe.
‘’A la suite de l’intervention du Sous-préfet de Bouaké, le ministre de la défense a décidé de prendre en charge les premiers soins de mon fils’’ a souligné dame N’Goran, ajoutant qu’à cet effet ‘’le lundi nous devons faire un scanner, qui déterminera, selon le médecin si une opération est nécessaire’’.
‘’Pour l’heure sa santé s’est améliorée mais il n’arrive pas à manger convenablement parce qu’il se plaint de douleur à la mâchoire’’, a-t-elle ensuite fait savoir avant de remercier les autorités pour ‘’cette promptitude’’ dans la prise en charge médicale de son enfant. Cependant, a-t-elle conclu, ‘’J’espère qu’on ne va pas traîner après les résultats du scanner. Au cas une intervention chirurgicale serait nécessaire il faudra que cela se passe le plus rapidement possible’’.
Un mouvement d’humeur de militaires a éclaté dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 janvier dernier, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) où des poudrières ont été cassées et des armes emportées avec des tirs sporadiques perpétrés dans la ville.
CK/ls/APA