Abidjan - Un député pro-gouvernemental a été brièvement séquestré lundi matin par des militaires ayant participé à la mutinerie de la semaine dernière à Bouaké (centre), deuxième ville de Côte d’Ivoire, a-t-il annoncé à l’AFP.
"Ils ont grimpé par dessus la clôture (de son domicile) et m’ont enlevé de force. J’étais encore couché dans ma chambre. C’était une dizaine de soldats", a raconté à l’AFP Bema Fofana.
Les mutins l’ont ensuite conduit dans un endroit tenu secret avant de le relâcher en milieu de matinée, sous la pression de quelques uns des élément du groupe, selon le député.
Membre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition soutenant le président Ouattara, M. Fofana faisait partie des élus qui ont critiqué les mutins et avait organisé dans Bouaké une marche de protestation contre leurs exactions.
Gouvernement et mutins ont trouvé un accord dans la nuit de vendredi à samedi après une crise qui a commencé début janvier à Bouaké, des militaires tirant en l’air à travers tout le pays pour mettre la pression sur les autorités. Les mutins ont obtenu une promesse de paiement d’une prime de 12 millions de CFA (18.00 euros), une somme élevée qui méconte beaucoup de leurs compatriotes.
L’armée ivoirienne, forte de 22.000 hommes, compte beaucoup de gradés, pour la plupart d’anciens rebelles.
str-pgf/jpc
"Ils ont grimpé par dessus la clôture (de son domicile) et m’ont enlevé de force. J’étais encore couché dans ma chambre. C’était une dizaine de soldats", a raconté à l’AFP Bema Fofana.
Les mutins l’ont ensuite conduit dans un endroit tenu secret avant de le relâcher en milieu de matinée, sous la pression de quelques uns des élément du groupe, selon le député.
Membre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition soutenant le président Ouattara, M. Fofana faisait partie des élus qui ont critiqué les mutins et avait organisé dans Bouaké une marche de protestation contre leurs exactions.
Gouvernement et mutins ont trouvé un accord dans la nuit de vendredi à samedi après une crise qui a commencé début janvier à Bouaké, des militaires tirant en l’air à travers tout le pays pour mettre la pression sur les autorités. Les mutins ont obtenu une promesse de paiement d’une prime de 12 millions de CFA (18.00 euros), une somme élevée qui méconte beaucoup de leurs compatriotes.
L’armée ivoirienne, forte de 22.000 hommes, compte beaucoup de gradés, pour la plupart d’anciens rebelles.
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