Les primes pour lesquelles des militaires ivoiriens s'étaient mutinés les 6 et 7 janvier ont commencé à être payées lundi dans la ville de Bouaké (Centre ivoirien, ex-fief de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles), d’où est partie la mutinerie, selon plusieurs témoins.
Présents aux guichets de plusieurs banques à Bouaké en fin d’après-midi, ces soldats, dont certains ne pouvaient contenir leur joie, ont confirmé avoir "perçu de l'argent sur leurs comptes bancaires", sans préciser le montant.
Les 6 et 7 janvier, une mutinerie est partie de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire dont Abidjan.
Le 07 janvier, le président ivoirien, Alassane Ouattara a donné son "accord pour la prise en compte" de deux revendications des mutins sur quatre, notamment celles relatives aux primes et à l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats.
Vendredi, "suite à une deuxième rencontre d’échanges entre le ministre chargé de la Défense, Alain Donwahi, le chef d’Etat-major et les représentants des soldats, un accord définitif a été trouvé" et les militaires se sont engagés à "retourner dans les casernes".
En novembre 2014, une similaire situation s’était présentée où des soldats avaient protesté pour réclamer le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
ATI
Présents aux guichets de plusieurs banques à Bouaké en fin d’après-midi, ces soldats, dont certains ne pouvaient contenir leur joie, ont confirmé avoir "perçu de l'argent sur leurs comptes bancaires", sans préciser le montant.
Les 6 et 7 janvier, une mutinerie est partie de Bouaké avant de s’étendre à plusieurs autres villes de la Côte d’Ivoire dont Abidjan.
Le 07 janvier, le président ivoirien, Alassane Ouattara a donné son "accord pour la prise en compte" de deux revendications des mutins sur quatre, notamment celles relatives aux primes et à l'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats.
Vendredi, "suite à une deuxième rencontre d’échanges entre le ministre chargé de la Défense, Alain Donwahi, le chef d’Etat-major et les représentants des soldats, un accord définitif a été trouvé" et les militaires se sont engagés à "retourner dans les casernes".
En novembre 2014, une similaire situation s’était présentée où des soldats avaient protesté pour réclamer le paiement des "arriérés de soldes de 2009-2011 et 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée" ivoirienne.
ATI