Abidjan - Des militaires mutins tirent en l’air et patrouillent dans Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, rackettant les habitants, ont affirmé plusieurs témoins à AFP mardi.
"Ils circulent en ville à bord de cargos (camions militaires). Ils arrachent (volent) des véhicules" a affirmé Ahmed Ouattara, un garagiste de Yamoussoukro, confirmant les déclarations de plusieurs autres témoins.
Cette révolte survient après la mutinerie d’anciens rebelles intégrés dans l’armée, initiée début janvier à Bouaké (centre) et qui s’est terminée par un accord avec le gouvernement pour le paiement de 12 millions de CFA (18.000
euros) à 8500 soldats.
A Yamoussoukro, les mutins sont sortis de la caserne de Zambakro, située à une dizaine de km de la capitale, où sont habituellement basés des soldats qui ne sont pas d’anciens rebelles. Ils ne sont donc pas à priori concernés par l’accord financier.
Les mutins se sont notamment postés sur "la grande voie qui traverse Yamoussoukro", la route nationale qui relie Abidjan au nord du pays, selon un autre témoin.
"J’ai préféré rentrer chez moi. Ils volent des véhicules", a affirmé à l’AFP un habitant Koffi Germain.
"Nous nous cachons, il y a beaucoup de tirs", a précisé un fonctionnaire sous couvert de l’anonymat.
"Ils circulent en ville à bord de cargos (camions militaires). Ils arrachent (volent) des véhicules" a affirmé Ahmed Ouattara, un garagiste de Yamoussoukro, confirmant les déclarations de plusieurs autres témoins.
Cette révolte survient après la mutinerie d’anciens rebelles intégrés dans l’armée, initiée début janvier à Bouaké (centre) et qui s’est terminée par un accord avec le gouvernement pour le paiement de 12 millions de CFA (18.000
euros) à 8500 soldats.
A Yamoussoukro, les mutins sont sortis de la caserne de Zambakro, située à une dizaine de km de la capitale, où sont habituellement basés des soldats qui ne sont pas d’anciens rebelles. Ils ne sont donc pas à priori concernés par l’accord financier.
Les mutins se sont notamment postés sur "la grande voie qui traverse Yamoussoukro", la route nationale qui relie Abidjan au nord du pays, selon un autre témoin.
"J’ai préféré rentrer chez moi. Ils volent des véhicules", a affirmé à l’AFP un habitant Koffi Germain.
"Nous nous cachons, il y a beaucoup de tirs", a précisé un fonctionnaire sous couvert de l’anonymat.