Il est 16 h cet après-midi quand on entend les premiers coups de feu tirés par des gendarmes mécontents au niveau du corridor (axe Bondoukou-Abidjan). Ceux sillonnant la cité des mille mosquées ont aussi tiré devant le camp militaire sur la route de Bouna. Ce qui a déplu aux militaires qui disent, selon nos sources, n’être jamais allés manifester leur colère devant la Compagnie et la brigade de la gendarmerie. Il y a eu, de ce fait, un léger affrontement verbal entre militaires et gendarmes. Toutefois, le calme est revenu.
Qui sont concernés par cette mutinerie ? Nous avons eu la réponse avec ce policier qui revenait de la brigade de la gendarmerie : « Quand tu satisfais un et tu laisses les autres, ils entreront tous dans la danse », a-t-il dénoncé faisant allusion au paiement de prime de guerre aux ex-éléments des forces pro-Ouattara qui se sont récemment mutinés.
Effectivement, à notre passage au commissariat et à la préfecture de police, nous avons vu plus de 30 policiers en situation de protestation. Pareil pour les gardes pénitentiaires qui ont barré la route qui passe devant la prison civile. Les agents des Eaux et forêts et les pompiers civils ne sont pas restés en marge des mouvements d’humeur. Ils se sont tous mis dans la danse. Un pompier civil qui a requis l’anonymat lance «après les combats, certains d’entre nous ont été retenus comme militaires, douaniers, agents des Eaux et forêts et pompiers civils. Nous sommes tous concernés par les 12 millions», a-t-il soutenu.
Ces forces de Bondoukou n’entendent pas s’arrêter à cette seule journée. Visiblement, ils semblent avoir le soutien de la population. Qui estime que le président ivoirien Alassane Ouattara doit réparer une injustice.
SKB
Qui sont concernés par cette mutinerie ? Nous avons eu la réponse avec ce policier qui revenait de la brigade de la gendarmerie : « Quand tu satisfais un et tu laisses les autres, ils entreront tous dans la danse », a-t-il dénoncé faisant allusion au paiement de prime de guerre aux ex-éléments des forces pro-Ouattara qui se sont récemment mutinés.
Effectivement, à notre passage au commissariat et à la préfecture de police, nous avons vu plus de 30 policiers en situation de protestation. Pareil pour les gardes pénitentiaires qui ont barré la route qui passe devant la prison civile. Les agents des Eaux et forêts et les pompiers civils ne sont pas restés en marge des mouvements d’humeur. Ils se sont tous mis dans la danse. Un pompier civil qui a requis l’anonymat lance «après les combats, certains d’entre nous ont été retenus comme militaires, douaniers, agents des Eaux et forêts et pompiers civils. Nous sommes tous concernés par les 12 millions», a-t-il soutenu.
Ces forces de Bondoukou n’entendent pas s’arrêter à cette seule journée. Visiblement, ils semblent avoir le soutien de la population. Qui estime que le président ivoirien Alassane Ouattara doit réparer une injustice.
SKB