Yamoussoukro - Deux soldats faisant partie d’un groupe de mutins de l’Ecole des forces armés (EFA) de Zambakro qui revendiquaient leur part de primes dans la capitale politique ivoirienne ont été tués a et plusieurs de leurs frères d'armes blessés, a constaté mardi l’AIP.
Il s’agit du soldat de rang Rouamba Roumba Issiaka qui a trouvé la mort devant la Garde républicaine, aux environs de 13h et le caporal Diarra Oumar qui a succombé des suites de ses blessures, aux environs de 17h 30, au sein de l’infirmerie de l’EFA.
Des échanges de tirs entre militaires venus établir l’ordre est à l’origine de ce malheureux incident déploré par la population.
La mutinerie a débuté tôt vers 9 h avec des tirs nourris entendus depuis le camp de Zambakro ou sont formés plusieurs soldats venus de plusieurs bataillons. Les mutins ont par la suite pris d’assaut la voie internationale, la Nationale A3, et les principales artères de Yamoussoukro en tirant des rafales en l’air pour réclamer le paiement des primes à tous les militaires ivoiriens.
« Il n’y a pas deux armées I y a une seule armée de Côte d’Ivoire, on n’est pas en train de faire un coup d’État, mais c’est l’indignation parce qu'on ne peut pas admettre que dans une armée, il y ait deux poids deux mesures », ont déclaré les mutins en colère rencontrés à l’EFA.
Informés, le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro Augustin Thiam et le préfet de région du Bélier, André Ekponon, ont rencontré à l’EFA les mutins qui, au bout de 3 h de négociation, ont accepté de rentrer dans les casernes.
(AIP)
nam/kp
Il s’agit du soldat de rang Rouamba Roumba Issiaka qui a trouvé la mort devant la Garde républicaine, aux environs de 13h et le caporal Diarra Oumar qui a succombé des suites de ses blessures, aux environs de 17h 30, au sein de l’infirmerie de l’EFA.
Des échanges de tirs entre militaires venus établir l’ordre est à l’origine de ce malheureux incident déploré par la population.
La mutinerie a débuté tôt vers 9 h avec des tirs nourris entendus depuis le camp de Zambakro ou sont formés plusieurs soldats venus de plusieurs bataillons. Les mutins ont par la suite pris d’assaut la voie internationale, la Nationale A3, et les principales artères de Yamoussoukro en tirant des rafales en l’air pour réclamer le paiement des primes à tous les militaires ivoiriens.
« Il n’y a pas deux armées I y a une seule armée de Côte d’Ivoire, on n’est pas en train de faire un coup d’État, mais c’est l’indignation parce qu'on ne peut pas admettre que dans une armée, il y ait deux poids deux mesures », ont déclaré les mutins en colère rencontrés à l’EFA.
Informés, le gouverneur du district autonome de Yamoussoukro Augustin Thiam et le préfet de région du Bélier, André Ekponon, ont rencontré à l’EFA les mutins qui, au bout de 3 h de négociation, ont accepté de rentrer dans les casernes.
(AIP)
nam/kp