Le nouveau gouvernement Alassane Ouattara-Amadou Gon Coulibaly commence par un gros mensonge d’Etat. Selon ce gouvernement, les primes à payer concernent les ex-Forces armées des forces nouvelles (ex-FAFN) désignées pour sécuriser le processus de sortie de crise de 2007 à 2011 qui n’ont perçu ni primes ni salaires durant cette période.
Pourtant, les forces militaires commises pour sécuriser le processus de sortie de crise étaient rassemblées au Centre de commandement intégré (CCI) créé par le décret 2007-82 du 16 mars 2007. Il était composé paritairement d’officiers des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI) avec 4.000 hommes, et ceux des Forces armées des forces nouvelles (FAFN) avec aussi 4.000 hommes. Ce qui veut dire que jamais les ex-rebelles désignés dans le cadre du CCI pour, entre autres, la sécurisation des audiences foraines, des opérations d’identification ainsi que la sécurisation du processus électoral, n’étaient pas au nombre de 8.400. C’est le premier mensonge d’Etat à dénoncer.
A l’intérieur du CCI, ils percevaient les mêmes primes que leurs frères d’armes des FDS-CI qui, eux, sont des fonctionnaires de l’Etat de Côte d’Ivoire au contraire des ex-FAFN qui étaient des rebelles qui ont pris les armes contre l’Etat de Côte d’Ivoire. Donc, plus du tout ou n’ayant jamais été agent de l’Etat. Par conséquent, ils ne pouvaient pas prétendre à un salaire comme cela était le cas pour leurs camarades des FDS-CI. C’est là, le deuxième mensonge d’Etat. Il n’appartenait pas à l’Etat de Côte d’Ivoire de payer des primes ou des salaires aux personnes qui ont été recrutées par l’ex-rébellion. Ceux qui devaient recevoir des primes, les ont reçues dans le cadre du CCI.
En outre, dans le cadre de l’accord de Ouagadougou, il a été question d’intégrer entre 5.000 et 8.000 rebelles dans l’armée régulière ivoirienne. C’est d’ailleurs dans le même contexte que le CCI a été créé et placé sous la responsabilité du général Nicolas Kouakou, commandant du Centre de commandement intégré. Qui, lui-même, était sous le double commandement du général Mangou, ex-chef d’état-major des FANCI et de Soumaïla Bakayoko, ex-chef d’état-major des FAFN. C’est en cela, que l’état-major des FAFN a été doté de moyens pour un bon fonctionnement. Ce que les ex-FAFN entrés en mutinerie ont demandé, c’est clairement le paiement d’une prime de guerre qu’ont leur avait promise. C’est ce qu’ils appellent « la prime Ecomog ».
Jamais dans l’accord de Ouagadougou, il n’a été question de primes ou de salaires à payer à qui que ce soit. Encore moins d’une prime de guerre. Il a été question d’intégrer des éléments des FAFN dans l’armée régulière. Quelle est dans l’accord de Ouagadougou la disposition qui dit qu’il fallait donner des primes ou salaires aux 8.400 ex-rebelles intégrés dans l’armée ? Combien devaient-ils avoir par mois en 2007 et en 2011 pour que cette prime ou salaire passe subitement en une semaine de 5 à 12 millions de FCFA ?
Non, le pouvoir pris en tenaille, est conscient qu’il a commandité une catastrophe en utilisant les deniers publics pour satisfaire le règlement d’une dette privée contractée dans le seul but de faire tomber Laurent Gbagbo avec l’appui des forces militaires de l’ONU et de la France.
Coulibaly Zié Oumar
Pourtant, les forces militaires commises pour sécuriser le processus de sortie de crise étaient rassemblées au Centre de commandement intégré (CCI) créé par le décret 2007-82 du 16 mars 2007. Il était composé paritairement d’officiers des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDS-CI) avec 4.000 hommes, et ceux des Forces armées des forces nouvelles (FAFN) avec aussi 4.000 hommes. Ce qui veut dire que jamais les ex-rebelles désignés dans le cadre du CCI pour, entre autres, la sécurisation des audiences foraines, des opérations d’identification ainsi que la sécurisation du processus électoral, n’étaient pas au nombre de 8.400. C’est le premier mensonge d’Etat à dénoncer.
A l’intérieur du CCI, ils percevaient les mêmes primes que leurs frères d’armes des FDS-CI qui, eux, sont des fonctionnaires de l’Etat de Côte d’Ivoire au contraire des ex-FAFN qui étaient des rebelles qui ont pris les armes contre l’Etat de Côte d’Ivoire. Donc, plus du tout ou n’ayant jamais été agent de l’Etat. Par conséquent, ils ne pouvaient pas prétendre à un salaire comme cela était le cas pour leurs camarades des FDS-CI. C’est là, le deuxième mensonge d’Etat. Il n’appartenait pas à l’Etat de Côte d’Ivoire de payer des primes ou des salaires aux personnes qui ont été recrutées par l’ex-rébellion. Ceux qui devaient recevoir des primes, les ont reçues dans le cadre du CCI.
En outre, dans le cadre de l’accord de Ouagadougou, il a été question d’intégrer entre 5.000 et 8.000 rebelles dans l’armée régulière ivoirienne. C’est d’ailleurs dans le même contexte que le CCI a été créé et placé sous la responsabilité du général Nicolas Kouakou, commandant du Centre de commandement intégré. Qui, lui-même, était sous le double commandement du général Mangou, ex-chef d’état-major des FANCI et de Soumaïla Bakayoko, ex-chef d’état-major des FAFN. C’est en cela, que l’état-major des FAFN a été doté de moyens pour un bon fonctionnement. Ce que les ex-FAFN entrés en mutinerie ont demandé, c’est clairement le paiement d’une prime de guerre qu’ont leur avait promise. C’est ce qu’ils appellent « la prime Ecomog ».
Jamais dans l’accord de Ouagadougou, il n’a été question de primes ou de salaires à payer à qui que ce soit. Encore moins d’une prime de guerre. Il a été question d’intégrer des éléments des FAFN dans l’armée régulière. Quelle est dans l’accord de Ouagadougou la disposition qui dit qu’il fallait donner des primes ou salaires aux 8.400 ex-rebelles intégrés dans l’armée ? Combien devaient-ils avoir par mois en 2007 et en 2011 pour que cette prime ou salaire passe subitement en une semaine de 5 à 12 millions de FCFA ?
Non, le pouvoir pris en tenaille, est conscient qu’il a commandité une catastrophe en utilisant les deniers publics pour satisfaire le règlement d’une dette privée contractée dans le seul but de faire tomber Laurent Gbagbo avec l’appui des forces militaires de l’ONU et de la France.
Coulibaly Zié Oumar