Abidjan - Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a proposé la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et de transition pour mettre fin à la situation sociale et militaire que connait la Côte d’Ivoire.
"J’appelle solennellement à réunir, sans délai, toutes les forces vives de la nation en vue de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et de transition", a annoncé le président du FPI lors d’un point de presse mercredi au siège de son parti à Abidjan.
Pour Affi, la crise actuelle, avant d’être militaire et sociale, est "la réplique de la grave crise sociopolitique que traverse le pays depuis plus d’une dizaine d’années", parce que, a-t-il indiqué, ce gouvernement devra conclure une trêve avec toutes les organisations politiques, militaires, syndicales et sociales impliquées dans la crise et engager les négociations en vue de la résolution durable des problèmes auxquels les populations ivoiriennes sont confrontées, assainir l’environnement et normaliser la vie politique et sociale, à travers la libéralisation de tous les prisonniers politiques, civils et militaires.
Affi N’Guessan a ajouté que ce gouvernement devra aussi organiser le retour de tous les exilés et déplacés de guerre, le dégel total des comptes bancaires et des avoirs de toutes les personnes concernées par ces mesures, organiser les états généraux de la République pour fonder la réconciliation nationale, proposer des réparations sans discriminations pour toutes les victimes des graves évènements que le pays a connu ces quinze dernières années, ainsi que tous moyens pouvant contribuer à guérir des traumatismes subis (…).
Mardi et mercredi, un groupe de personnes en tenue ont tiré des coups de feu à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur pour réclamer leur prise en compte dans le paiement d’arriérés de primes aux mutins des 6,7 et 8 janvier, en plus des fonctionnaires et agents de l’Etat qui observent depuis le 9 janvier un arrêt de travail, pour demander au gouvernement, entre autres, le retrait de l’ordonnance de 2012 portant sur la réforme des pensions de retraite jugée "antisociale" et le paiement d’un stock d’arriérés de salaire, rappelle-t-on.
Gak/akn/kp
"J’appelle solennellement à réunir, sans délai, toutes les forces vives de la nation en vue de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et de transition", a annoncé le président du FPI lors d’un point de presse mercredi au siège de son parti à Abidjan.
Pour Affi, la crise actuelle, avant d’être militaire et sociale, est "la réplique de la grave crise sociopolitique que traverse le pays depuis plus d’une dizaine d’années", parce que, a-t-il indiqué, ce gouvernement devra conclure une trêve avec toutes les organisations politiques, militaires, syndicales et sociales impliquées dans la crise et engager les négociations en vue de la résolution durable des problèmes auxquels les populations ivoiriennes sont confrontées, assainir l’environnement et normaliser la vie politique et sociale, à travers la libéralisation de tous les prisonniers politiques, civils et militaires.
Affi N’Guessan a ajouté que ce gouvernement devra aussi organiser le retour de tous les exilés et déplacés de guerre, le dégel total des comptes bancaires et des avoirs de toutes les personnes concernées par ces mesures, organiser les états généraux de la République pour fonder la réconciliation nationale, proposer des réparations sans discriminations pour toutes les victimes des graves évènements que le pays a connu ces quinze dernières années, ainsi que tous moyens pouvant contribuer à guérir des traumatismes subis (…).
Mardi et mercredi, un groupe de personnes en tenue ont tiré des coups de feu à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur pour réclamer leur prise en compte dans le paiement d’arriérés de primes aux mutins des 6,7 et 8 janvier, en plus des fonctionnaires et agents de l’Etat qui observent depuis le 9 janvier un arrêt de travail, pour demander au gouvernement, entre autres, le retrait de l’ordonnance de 2012 portant sur la réforme des pensions de retraite jugée "antisociale" et le paiement d’un stock d’arriérés de salaire, rappelle-t-on.
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